Le Castellet, ce qu’il y a de ‘pire’ en F1 pour le spectacle selon Ricciardo
Il prend à témoin les fans contre la FIA
Seuls les derniers tours du Grand Prix de France, le week-end dernier au Paul Ricard, ont été animés. Daniel Ricciardo en a été un de grands responsables, ou plutôt un des grands coupables selon la FIA. Le pilote Renault a été sanctionné de deux fois cinq secondes : une fois pour avoir rejoint la piste de manière peu sûre, face à Lando Norris, une autre fois pour avoir dépassé en dehors des limites de la piste.
Daniel Ricciardo ne comprend toujours pas pourquoi il a été pénalisé par les commissaires : n’a-t-il pas participé à créer un peu de spectacle en fin de Grand Prix ? Il se dit certain que le public lassé des tribunes françaises, serait du même avis…
« Pour être honnête, si je suis moi-même et si je vois de gros écarts séparer chaque voiture, je pense parfois : ‘ce n’est probablement pas très excitant pour les spectateurs’. »
« Quand la piste est si large, il faut improviser un peu. Le dernier tour était amusant. C’est mieux d’avoir une vraie bataille, plutôt que de rester derrière, comme un loser. J’ai apprécié cette lutte. Chaque fois que je freinais tard, je m’en tirais bien. Je m’améliore… je gagne en confiance, par rapport au début de l’année. »
Dépasser au Paul Ricard était cependant « délicat », reconnaît Daniel Ricciardo. Comment faire pour améliorer le spectacle au Castellet ? Comme d’autres pilotes, l’Australien plaide pour des modifications du tracé.
« Avec le nouveau tarmac, si vous sortez de la trajectoire, et si vous emportez trop de vitesse, alors, vous ne prendrez jamais le virage. Donc cela fait qu’il n’y a vraiment qu’une seule bonne trajectoire sur cette piste ; et pour cette raison, je pense que c’était difficile de dépasser. »
« Les caractéristiques de la piste, c’est le pire que nous puissions voir en F1. C’est délicat. Il y a beaucoup de virages longs, et dans ces virages à moyenne vitesse, vous souffrez pour rester proche d’une voiture. Lors des premiers tours, quand les gars étaient en tendres et moi en médiums, je tuais juste les pneus. C’était ma faute, car je n’avais pas pris un bon départ mais oui, cela rend la course délicate. Donc peut-être qu’ils pourraient étudier une autre configuration du circuit, il y a beaucoup de variations possibles. »
Mais le mal est plus profond, pour la F1, que le simple tracé du Paul Ricard. Selon Daniel Ricciardo, la F1 est ainsi encore trop un championnat d’écuries.
« Comme pilote de course, j’adorerais lutter à armes égales, pour que l’on voie qui, des 20 pilotes, est le meilleur. Sur certaines pistes, certains pilotes seraient meilleurs, et vous verriez des luttes plus serrées, il n’y aurait pas le même gars qui gagnerait tout le temps. Je sais qu’il y a eu une réunion importante pour discuter du règlement 2021… Donc j’espère… Mais pour le moment, c’est un peu trop facile pour Mercedes. Je ne veux pas les critiquer. Ils font bien leur boulot, c’est aux autres équipes de les rattraper. Mais c’est facile d’être frustré quand on n’a pas la bonne voiture. »
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