Le calendrier de la F1 sera le plus gros défi pour Zhou en 2022
Il a adapté sa préparation avant ses grands débuts
Guanyu Zhou débutera cet après-midi ses premiers essais en piste avec la nouvelle monoplace d’Alfa Romeo F1. Le pilote chinois n’a pas encore pu l’essayer mais a roulé dans le simulateur. Néanmoins, il sait qu’il devra réapprendre certaines choses, car le virtuel n’est pas un miroir parfait de la piste.
"De mon côté, je considère qu’il y a toujours du travail, mais le simulateur est très différent de la piste" a déclaré Zhou à Barcelone, dans un entretien exclusif avec Nextgen-Auto.
"On retrouve à peu près 80% du comportement dans la vraie voiture, mais jusqu’ici tout s’est bien passé dans le simulateur. Il y a des zones sur lesquelles je dois travailler, mais je pense être dans la même fenêtre que les autres, et le plus important est d’avoir la confiance dans la voiture."
Cependant, le travail qu’il a effectué est loin d’être inutile, car il pourra en tirer des bénéfices en termes d’approche et de style de pilotage. Il ne s’attend pas à plus de difficultés lorsqu’il sera au volant.
"Il y a toujours des différences, mais on doit tous le faire. Quand on apprend dans le simulateur, ça peut être positif ou négatif dans la vie, mais en termes de pilotage et d’approche, c’est assez similaire. Il n’y a pas de raison que je ne m’adapte pas en piste, puisque je me suis adapté dans le simulateur."
Une préparation intense avant une saison chargée
Zhou nous a expliqué que sa préparation physique et mentale avait notamment été axée sur l’intensité et la longueur du calendrier de la F1. Il a aussi préparé au mieux la saison à venir à l’usine avec ses ingénieurs, sachant que le temps en piste serait limité avant le début de saison.
"C’est un peu de tout. Sur le côté physique, il faut travailler davantage, pour le nombre de courses que l’on a. Cet hiver, j’ai passé énormément de temps à l’usine, c’était important de passer du temps avec les ingénieurs, avec différents départements de l’équipe."
"On a fait beaucoup de roulage dans le simulateur, pour apprendre à connaître la voiture. A Abu Dhabi j’avais piloté deux jours, et il n’y aura pas beaucoup de jours avant le début de saison pour apprendre, surtout pour moi en tant que débutant. J’ai passé du temps à l’usine pour davantage m’impliquer."
L’ancien pilote de F2 admet en tout cas que le pilotage, s’il est toutefois compliqué et requiert de l’adaptation, est bien moins une inquiétude pour lui que le calendrier de la Formule 1, qu’il faudra gérer sur la longueur.
"Pour ma part, c’est le calendrier de la saison, qui est très compact. On a beaucoup d’enchaînements de courses, beaucoup de courses avec peu de temps de repos au milieu pour préparer d’autres choses. C’est le plus important pour moi."
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