Las Vegas, Netflix… la F1 fait-elle trop le show pour les pilotes ?
Las Vegas, une grande inconnue pour Verstappen et Norris
La page du Brésil vient de se refermer pour la F1… et une nouvelle page est sur le point de s’écrire, pour le Grand Prix à Las Vegas dans deux semaines.
Températures de piste très froides, circuit urbain mais assez simple, grandes lignes droites… le circuit de Las Vegas interroge et intrigue.
Que pense Max Verstappen de ce futur rendez-vous ? Las Vegas sera-t-il un Grand Prix passionnant ou simplement marketing ?
« Je m’en soucierai lorsque j’arriverai sur le circuit. Je veux dire qu’il y a encore beaucoup de choses à faire. Je dois encore tester le circuit dans le simulateur. Pour être honnête, je ne connais toujours pas le circuit. La dernière fois que j’ai essayé sur le jeu F1, j’ai heurté plus de murs que je n’ai fait de lignes droites. Espérons que ce ne sera pas le cas lorsque je commencerai à conduire là-bas ! »
« Mais oui, je veux dire que ce sera très différent d’Interlagos : des températures très basses, ce sera la nuit là-bas. Circuit urbain. Nous n’avons aucune expérience sur ce tracé. Nous ne connaissons pas l’adhérence de la piste. Tout est nouveau. Peut-être que cela nous réservera quelques surprises. Je n’en sais rien. »
Lando Norris n’est pas plus avancé que Max Verstappen sur le circuit de Las Vegas : la F1 avance vers l’inconnu semble-t-il...
Voit-il sa voiture orange aussi bien fonctionner à Las Vegas qu’à Interlagos ?
« Je n’en sais rien. Je ne pense pas que nous nous attendions à être aussi compétitifs au Brésil. Pour Las Vegas, nous nous surprendrons encore peut-être. J’ai renoncé à deviner. Je veux dire qu’après Bahreïn, je ne voulais plus penser à notre position. Mais oui, ça va et ça vient, vous savez. »
« Tout le monde s’attendait à ce que Mercedes soit extrêmement forte au Brésil et elle n’était nulle part. Tout le monde s’attendait à ce que Ferrari soit un peu plus compétitive et elle ne l’a pas été, donc je pense que personne ne sait vraiment pour Las Vegas. Tout le monde ne fait que deviner et supposer, mais personne ne sait tant que nous ne sommes pas sur la piste. Alors attendons de voir ce qu’il en est. »
Las Vegas, Netflix… la F1 fait-elle trop le show ?
Las Vegas marque aussi la continuation de la ’Netflixisation’ de la F1, entamée sous l’ère Liberty Media.
Max Verstappen ne semble pas être un grand fan de cette évolution du sport : il ironise même sur le nom de la série Netflix, Drive to Survive...
« Vous pilotez pour survivre, vous ? Je conduis pour m’amuser, moi. »
« Je ne sais pas, je suis probablement un peu plus vieux jeu dans ce domaine. J’aimerais que les médias sociaux n’existent pas. »
Fernando Alonso est aussi de la vieille école, à l’entendre...
« Oui, je suis très concentré sur la course et pas sur cette série. Je n’ai jamais vu "Drive to Survive", même la saison 1 ou autre, je n’ai jamais vu un seul épisode. »
« Nous savons que c’est important pour le sport, mais je pense que les pilotes, les équipes, même pour vous les médias, c’est une très longue saison, beaucoup de voyages et nous, les pilotes, nous nous concentrons sur la course, c’est ce que nous aimons. Mais le package, l’enrobage extérieur de la F1, est parfois un peu trop important, mais nous le comprenons. »
Et Lando Norris ? N’est-il pas un pilote plus ouvert notamment sur la modernisation de la F1, sur les réseaux sociaux ? La série Netflix l’a-t-elle aussi laissé froid ?
« J’ai regardé, je crois, le premier épisode dans lequel j’ai joué, à la fin de la saison 1, et c’est tout. C’est tout ce que j’ai vu. Le fait est que, lorsque vous savez tout ce qui se passe, c’est bien quand ils vous font passer pour quelqu’un de bien, mais parfois c’est le contraire. C’est toujours un spectacle, c’est pour divertir les gens. Drive to Survive n’est pas là pour fournir les choses les plus honnêtes sur tout. »
« Je sais, c’est pour le business, n’est-ce pas ? C’est un business, la Formule 1, c’est un divertissement. Même si je ne le fais pas pour le divertissement, si ce n’était pas télévisé, toutes ces choses n’auraient pas vraiment d’importance. Je veux juste piloter, et c’est pour cela que je suis ici. Je ne suis pas ici pour faire toutes les interviews. J’aime la Formule 1 parce que j’aime conduire, me mesurer à ces gars, courir et faire toutes ces choses. Et même depuis que j’ai commencé, les médias se sont beaucoup développés, mais dans le monde des affaires, c’est probablement logique parce qu’il y a plus d’argent et toutes ces choses, et c’est normalement comme ça que ça marche. Mais en tant que pilotes, ce n’est pas une chose que nous apprécions trop, bien qu’il y ait des avantages, je suppose. »
F1 - FOM - Liberty Media
La Formule 1 et LVMH annoncent un partenariat mondial de 10 ans
Le plafond budgétaire de la F1 atteint-il enfin son objectif ?
La Formule 1 signe un nouveau partenariat mondial avec LEGO
La F1 fera bien ses essais privés hivernaux à Bahreïn en 2025
+ sur F1 - FOM - Liberty Media