La Red Bull RB20 a ’les mêmes problèmes’ que les autres F1

Paul Monaghan, l’ingénieur en chef de Red Bull, est conscient que son équipe va devoir progresser dans les mois à venir si elle veut rester la référence, par rapport à des équipes McLaren F1 et Mercedes qui reviennent rapidement aux avant-postes. Il explique que la RB20 n’est pas épargnée par les problèmes que les autres équipes rencontrent.

"Si vous considérez notre temps au tour comme critère, c’est une voiture compétitive. Et nous avons eu un bon début de saison, ce qui est bien. Mais il est clair que nous subissons un peu plus de pression maintenant" a déclaré Monaghan dans le podcast Beyond The Grid, avant de parler du concept de monoplace de l’équipe.

"En ce qui concerne ses forces et ses faiblesses, je pense qu’on m’a demandé l’année dernière ce qui la rendait si bonne. Elle a les mêmes problèmes que les autres voitures. Ils sont peut-être moins importants, et nous sommes capables d’extraire un peu plus de temps au tour."

"Elles présentent toutes les mêmes caractéristiques en termes de comportement à l’entrée, de comportement au point de corde du virage et de stabilité à la sortie. À moins que nous ne soyons autorisés à entrer dans les garages des autres, à faire des débriefings et à consulter les données, il est très difficile d’en juger."

Monaghan ne s’inquiète pas encore du retour de la concurrence sur Red Bull, car il pense que l’équipe peut continuer à tirer des leçons de ses monoplaces précédentes. Il ne sait pas quelle est la marge de progression de la RB20 et de la future RB21, mais il ne perd pas encore confiance.

"Vous appliquez un élément d’évaluation subjective, et je dirais que notre voiture possède toujours ses points forts inhérents à l’année précédente. Les éléments sur lesquels nous nous sommes concentrés lorsque nous avons décidé de créer cette génération de voitures sont toujours là, et il semble qu’ils nous servent bien."

"Mais arrivons-nous à une sorte d’asymptote des règles ? Je n’en sais rien. Il y a des gens brillamment intelligents à Milton Keynes qui trouveront des moyens de redessiner des pièces et de les rendre un peu meilleures, et nous verrons jusqu’où nous irons dans les mois à venir et l’année prochaine."