La pression du titre F1 ne stresse pas Horner, mais le stimule
Une fin de saison aussi phénoménale que serrée
C’est l’heure du sprint final pour la F1 et Red Bull ! Le suspense reste entier, aux deux classements, alors que l’Arabie saoudite et sans doute le Grand Prix d’Abu Dhabi vont décider du destin de cette année.
Comme Christian Horner l’admet dans sa dernière chronique, la pression est bien maximale sur les épaules de Red Bull, avant un titre peut-être historique pour Max Verstappen et Milton Keynes.
Pour autant, Christian Horner assure que Red Bull en général, et Max Verstappen en particulier, gèrent de manière très mature et détendue cette pression inévitable. Et le directeur d’écurie de prendre pour exemple le dernier Grand Prix.
« Ne vous méprenez pas, se battre pour votre premier titre en F1 est un moment intense dans votre carrière de pilote, mais la maturité dont Max a fait preuve tout au long de la campagne a été extrêmement impressionnante. »
« Il est détendu et gère incroyablement bien la pression, je pense qu’il conduit mieux que jamais. Un bon exemple de cela était pendant la course au Qatar, quand il ne pensait pas que nous pouvions rattraper Lewis, mais a commenté à la radio qu’il "voulait s’amuser". Max est franc et il dit les choses comme il les voit. Il ne travaille pas avec un psychologue du sport, c’est juste sa façon de gérer la situation. »
« Certaines personnes s’épanouissent sous la pression et d’autres la fuient, mais j’ai toujours eu le sentiment d’être le plus performant sous la pression et cela ne me semble pas différent d’une autre campagne. »
Après tout la F1 reste un sport, poursuit un Christian Horner très stoïcien, et il y a plus grave dans la vie que de perdre un titre au finish...
« Nous voulons être au top et nous battre pour les titres et même si l’année a été intense, la pression est quelque chose que nous nous imposons. Avec le bénéfice de l’expérience, nous ne nous préoccupons que des choses que nous pouvons contrôler, plutôt que des choses que nous ne pouvons pas, surtout lorsque les enjeux sont élevés. »
« En F1, nous ne sauvons pas des vies, c’est juste un sport, il faut donc garder du recul. C’est une compétition intense mais il y a d’autres choses qui sont importantes aussi, comme passer du temps avec la famille et aller se promener avec les chiens, c’est comme ça que je me détends. »
Si Red Bull manque les deux titres mondiaux, la déception sera sans doute très vive à Milton Keynes, quoiqu’en dise Max Verstappen. Christian Horner assure qu’il aura tout de même pris du plaisir dans ce championnat, qu’elle qu’en soit l’issue.
« Se battre pour deux championnats du monde, c’est exactement ce pour quoi nous avons travaillé dur. Nous entrons dans les dernières courses et c’est extrêmement serré. Max n’a que huit points d’avance dans le championnat des pilotes et cinq points de retard dans le championnat des constructeurs. »
« J’ai vraiment apprécié ce championnat et le fait que nous ayons été capables de nous battre contre Mercedes et Lewis... c’est une saison phénoménale jusqu’à présent. En dehors du circuit, il y a eu un peu plus de distraction, mais quand le feu vert s’allume, tout le reste est insignifiant. »
« Les gens auront toujours leur opinion sur le sport et l’équipe ; cependant, vous ne pouvez pas vivre votre vie en fonction des opinions des autres, vous devez être à l’aise avec votre propre approche et la suivre. »
Horner juge Djeddah et Abu Dhabi
Le sort de la saison se décidera donc dans le Golfe, sur un tracé totalement inédit en Arabie saoudite, puis sur un circuit remodelé à Abu Dhabi. Encore plus d’inconnues et de surprises au programme !
Comment Christian Horner aborde-t-il alors ces deux rendez-vous atypiques ?
« Nous nous dirigeons vers l’Arabie saoudite pour une première course où la piste semble folle d’après ce que j’ai vu. C’est extrêmement rapide et le premier secteur est comme Suzuka, mais avec des murs ! Ce sera un énorme défi et j’en suis sûr, il y aura beaucoup d’excitation et de spectacle ! »
« Nous surveillerons très attentivement la course de Formule 2. Sur le papier, cela semble être un circuit sensible à la puissance moteur, donc vous pourriez dire que cela a tendance à favoriser Mercedes et il semble qu’ils pensent cela aussi, mais on ne le sait pas encore. »
« Ensuite, nous allons à Abu Dhabi, où en 2020 nous étions la première équipe à battre Mercedes depuis 2013. Depuis ils ont considérablement changé le circuit. Nous allons nous préparer du mieux que nous pouvons et nous verrons où nous finirons. »
« Quoi qu’il arrive à la fin de ce championnat, nous saurons que nous avons tout donné. Les courses de cette année ont été incroyables, et la rivalité est intense, elle polarise les opinions, mais elle attire également un public énorme. C’est merveilleux d’en faire partie. »
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