La personnalité d’Albon lui a ouvert les portes de la F1
Il se voit champion F1 dans 5 ans
Bien qu’il ait été un homme courtisé dans le paddock, Alexander Albon a décidé de prolonger, pour plusieurs années, avec Williams F1.
Mais s’il est autant apprécié par les équipes, ce n’est pas seulement pour ses performances sur la piste : le Thaïlandais dégage également une image positive et chaleureuse – quelqu’un qui donne envie de travailler avec lui.
« En trois mots, je dirais que je suis heureux, calme et ennuyeux ! » plaisante sur ce sujet de sa personnalité, Alexander Albon pour le site officiel de la FOM.
Courir en sport automobile n’avait rien d’évident pour le pilote Williams F1… surtout qu’il avait pleuré lorsqu’il avait piloté un kart pour la première fois !
« Je crois que j’avais cinq ans quand j’ai conduit un kart à Disneyland Paris. C’était ma première fois. Et j’ai pleuré parce que j’ai détesté ça ! »
« Et aujourd’hui, je pleure toujours (rires) ! »
« Mais quand j’ai fait mon test à l’ARKS (Association of Racing Kart Schools), qui est en fait votre licence de course... Je l’ai fait à Silverstone et je me souviens que Felipe Massa était avec Sauber à l’époque, avec la voiture Petronas Red Bull, et rien que d’entendre ce V10 hurler... Pendant que j’étais sur la piste en train de faire du karting, je pouvais entendre le bruit de la voiture de F1, et c’était assez spécial. »
Alexander Albon a eu décidément du mal avec ses ’premières fois’ : il révèle notamment avoir raté son permis.
« J’ai échoué la première fois, en me garant... Le saviez-vous ? Quand vous vous garez en parallèle, vous devez regarder par-dessus votre épaule opposée, au cas où un cycliste ou quelqu’un se trouverait sur votre droite. Je ne le savais pas. »
Dans le paddock F1, Alexander Albon est donc ami avec tout le monde ou presque. Mais qui serait son meilleur ami ?
« Je dirais mon entraîneur, Patrick [Harding]. C’est celui que je vois le plus ! »
« En dehors du paddock, ce serait... Vous ne connaissez pas ces gens-là ! Je dirais que ma petite amie est aussi mon ‘best friend. »
« J’ai aussi 12 chats, un chien et deux chevaux. Vous savez, bizarrement, Max [Verstappen] a quelques chats, donc il connaît un peu le monde des chats. Il parle de ses chats avec tendresse. Si vous lui parlez de chats, il aime ça, donc je pense qu’il serait un propriétaire d’animaux responsable. »
Mais quel pilote Alexander Albon estime-t-il le plus ? S’il était un directeur d’écurie, quel pilote embaucherait-il ?
« En fait, je serais le patron de l’équipe et je serais aussi le pilote. Je négocierais mon propre salaire. »
Champion du monde dans 5 ans ?
Un homme a fait grandir également Alexander Albon : Franz Tost, alors directeur de Toro Rosso. C’est lui qui a donné le meilleur conseil de sa carrière en F1.
« Quand je suis arrivé en F1, Franz Tost m’a dit d’en avoir rien à foutre (des critiques). Je ne l’ai pas oublié. Je pense que c’est quelque chose qui... Lorsque vous êtes sous les feux de la rampe en F1, il est facile de se laisser absorber par les récits qui vous entourent et par le bruit. Mais faites ce que vous avez à faire et n’en ayez rien à foutre ! »
Et s’il avait lui-même un conseil à donner à un jeune pilote qui voudrait se lancer en F1 ?
« Aujourd’hui, il y a tellement de pilotes avec beaucoup de talent. Je ne peux parler que pour moi, mais je pense que ce qui m’a vraiment fait entrer en F1, c’est ma capacité à communiquer. Les gens pensent que la course automobile consiste à réaliser des chronos rapides, mais il faut savoir s’entendre avec les gens, les personnes clés, avoir cette maturité et cette culture générale... Vous savez, il faut aller à l’école, et ce genre de choses. »
« C’est drôle, mais il y a beaucoup de pilotes qui, de nos jours, abandonnent l’école à un âge très précoce. Cela me distinguait un peu des autres et j’avais l’impression que cela me donnait un avantage sur les autres. Je veux dire que si vous êtes assez bon, vous arriverez de toute façon en F1, mais c’est quelque chose qui m’a donné une chance et qui m’a donné une seconde chance. »
Nombreux sont ceux qui pensent qu’Alexander Albon a le talent pour être champion du monde : mais où se voit-il précisément dans cinq ans ?
« Dans cinq ans... Je veux toujours être en F1, je pense que j’ai encore l’âge de mon côté, et je voudrais être champion du monde d’ici là. »
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