La ‘hype’ Verstappen a bien poussé Ricciardo à quitter Red Bull
Un des ’30 facteurs’ derrière son départ
Dès ses débuts en 2016 avec Red Bull sur le circuit de Barcelone, là où court la F1 ce week-end, Max Verstappen avait frappé les esprits en remportant sa première victoire en F1.
Vite devenu la coqueluche de Milton Keynes, le Néerlandais n’a-t-il pas aussi contribué à pousser dehors Daniel Ricciardo ? Sur le papier, l’Australien n’avait pas eu une excellente idée en quittant Red Bull pour Renault en 2018… mais avait-il vraiment le choix après avoir comme perdu son statut de favori dans l’équipe ?
Le pilote McLaren le reconnaît aujourd’hui : le facteur Max l’a comme emmené vers la porte de Milton Keynes…
"Honnêtement, il y avait probablement 30 facteurs ou 30 raisons."
"Par exemple, je savais que Simon Rennie, mon ingénieur, allait partir. C’était donc une raison, parce que j’avais une si bonne relation avec lui. Il y avait donc beaucoup de choses."
"Évidemment, je connaissais le battage médiatique derrière Max et c’est drôle, nous sommes ici à Barcelone et c’est là que le véritable train de la ’hype’ a commencé. Son premier week-end avec Red Bull et il a gagné."
"Ça l’a propulsé à un autre niveau et ça m’a aussi pas mal énervé parce que je menais cette course et j’avais une stratégie à trois arrêts aux stands, et lui était sur une stratégie à deux arrêts aux stands, et ça m’a coûté."
"Je ne dis pas que c’était prévu là mais juste par cet enchaînement des événements... ça aurait pu être très différent ce week-end-là et ça a basculé."
"Ensuite, son élan s’est développé dans l’équipe et c’est sûr qu’il y avait un peu d’inquiétude. Ce n’était pas le facteur principal, ni le plus important, mais c’était l’un des 30 principaux."
Mais même si Daniel Ricciardo n’était plus le favori de Red Bull... ne valait-il pas mieux rester tout de même dans une des écuries de pointe ? Plutôt que d’aller jouer les 7e places chez Renault et McLaren ? Au moins dans une Red Bull, Daniel Ricciardo aurait eu l’occasion de remporter des courses.
Daniel Ricciardo ne regrette-t-il pas alors son choix de carrière ?
"J’y ai pensé, bien sûr. Je savais que j’allais avoir les questions aussi au fil du temps, que ce soit l’annonce à l’époque en 2018, ou maintenant que Max a remporté un titre mondial."
"Je pense que c’est facile de dire ’si j’étais chez Red Bull, alors je gagnerais des courses’ et j’aurais probablement pu penser à un titre mondial l’année dernière, vous diriez. Ou cette année, par exemple."
"Mais ce n’est pas si simple parce que si j’étais encore là-bas, je serais passé par différents ingénieurs, il y aurait eu des changements. Ce n’est pas comme une trajectoire linéaire."
"Il y a probablement une question qui trotte dans votre esprit, ’et si je pars ?’ Et si je vais dans une autre équipe ? Cela aurait été de plus en plus lourd de penser ça dans ma tête, donc peut-être que mon pilotage n’aurait pas été aussi bon si j’étais resté."
"Ce n’est pas tout noir ou tout blanc non plus. Je ne regarde pas en arrière avec un quelconque regret. Encore une fois, sur le papier, les gens diront ’bien, vous n’avez que quelques podiums et une victoire depuis que vous êtes parti, donc oui, c’est un échec’. Ce n’est pas si facile."
"Max est une star dans ce sport, mais il est aussi une star de Red Bull. Donc il y a toujours ça... C’est juste... vous ne savez pas comment ça va se passer. Mais il n’y avait aucune garantie que j’allais tout défoncer avec Red Bull."
Red Bull
Montoya conseille à Red Bull de reprendre Sainz à Williams F1
Alpine F1 : Red Bull est un ’point de référence’ pour Oakes
Horner en désaccord avec Marko : le titre constructeurs reste possible pour Red Bull
Alonso n’a pas de regrets de ne pas avoir rejoint Red Bull
+ sur Red Bull