La Formule 1 s’installera de plus en plus sur les chaines payantes
Ainsi va le monde des sports ’premium’ à la télévision selon Carey
Même si la Formule 1 cherche absolument à accroitre sa base de fans, elle ne devrait pas revenir en arrière concernant son mode de diffusion.
En plus des offres digitales sur Internet, via son service F1 TV Pro, le sport continuera à être diffusé de manière toujours plus assidue sur les chaines à péage, délaissant au fur et à mesure les chaines gratuites.
Pour le patron de la FOM, Chase Carey, ce n’est qu’une confirmation de la tendance actuelle pour tous les sports.
"Sans aucun doute, le sport payant à la télévision, c’est la dynamique actuelle, même si les chaines gratuites ont aussi leur importance," explique Carey.
"Il n’y a pas de formule facile à appliquer car chaque marché est différent et dépend de beaucoup de facteurs. Notamment si les chaines à péage sont déjà bien implantées dans une pays en particulier, leur qualité, etc."
"Globalement, la tendance va toutefois vers les chaines à péage pour tout type de contenu ’premium’ et je ne pense pas que cela va changer. Je pense que nous continuerons d’aller dans ce sens, car c’est la grande tendance pour le sport. Je pense que les gens ont compris que le sport à haut niveau et sa portée ont pris un sens très différent."
"Historiquement, cela signifiait diffuser en direct gratuitement, avec de la publicité. Aujourd’hui, de manière réaliste si vous voulez atteindre un enfant de 20 ans, c’est avec un smartphone en main et non un écran de 65 pouces placé au mur du salon."
La Formule 1 n’a pas révélé ses chiffres d’audience pour 2019 par rapport à 2018 mais Carey admet qu’ils sont légèrement en baisse. Sauf si on exclut le Brésil, qui a eu un effet très positif sur les audiences l’an dernier... grâce aux matches de la Coupe du Monde.
"Nous l’observons d’abord et avant tout le samedi et le dimanche, nous avons perdu quelques points d’audience par rapport à 2018," ajoute-t-il.
"Mais le facteur le plus important dans ce domaine a été certaines anomalies au Brésil."
"L’année dernière, lors de la Coupe du monde au Brésil, quelques unes de nos qualifications et de nos courses ont été marquées par des résultats très positifs, parce que placées juste avant ou après un match important de la Coupe du monde, et cela a eu un gros impact."
"Nous avons 24 pays clés sur lesquels nous nous penchons. Si nous considérons 23 pays sans le Brésil, nous sommes en hausse de quelques points sur 2019 en réalité, avec une saison qui n’est probablement pas aussi compétitive que celle de l’an dernier."
"Les dernières courses ont été formidables. En toute honnêteté, certaines avant n’ont pas été super, c’est pourquoi nous devons continuer à améliorer notre sport. Globalement, pour les 12 courses de 2019, à ce jour, je dirais que ça va."
"En regardant certains des autres facteurs, tels que le changement au Royaume-Uni, ces choses ont un impact, ex-impact de la Coupe du Monde au Brésil, je pense que nous sommes en forme et nous nous sentons très bien."
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