La FIA veut s’installer durablement en Chine et en Malaisie
Au-delà même du retour du GP de F1
La F1 a nettement renforcé ces dernières années, sa présence aux États-Unis, avec désormais l’organisation de trois Grands Prix, à Austin, Las Vegas et Miami.
Cependant, l’Asie reste peut-être la grande oubliée de l’extension du calendrier F1 : le Grand Prix du Vietnam n’a jamais vu le jour ; la Chine était absente du calendrier depuis le Covid mais doit (enfin) revenir en 2024 ; les Grands Prix de Corée et d’Inde sont dans les limbes.
Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, a voulu afficher quelque optimisme avec le retour de la Chine déjà. La F1 ne pouvait se permettre de garder longtemps un calendrier qui passe outre le plus grand marché potentiel du monde.
« L’année dernière, la Chine n’était pas au calendrier de la Formule 1 en raison du COVID. Les Chinois étaient très clairs à ce sujet. Et je respecte leur façon d’agir. »
« Nous travaillons main dans la main. Pas seulement sur la F1. Aussi sur la mobilité. Et avec la Chine on parle d’un des plus grands, si ce n’est le plus grand, des pays et constructeurs. Nous pouvons donc apprendre ensemble. »
La FIA compte d’ailleurs installer une présence durable en Chine, au-delà du Grand Prix.
« Nous espérons établir un centre régional en Chine. La FIA a un bureau régional à Bruxelles, pourquoi ne pas l’avoir en Chine, parce que la Chine est une plaque tournante pour les manufacturiers qui peuvent bénéficier au sport et à la mobilité ensemble. Notre projet avec la Chine est plus un projet à long terme qu’un projet à court terme - comme l’organisation d’une course de Formule 1. »
« Ce n’est qu’une question de temps. Je suis très impressionné par la façon dont ils franchissent les étapes et avec la FIA. Et ils sont toujours là, à la table des négociations avec nous, ils sont au Conseil mondial. Les représentants chinois siègent au Sénat de la FIA. »
« Ils sont donc là. Ils ont juste besoin d’un peu d’aide. Ils ont besoin que nous nous associions à eux. Le processus est en cours en Chine. Il faut respecter la façon de faire des Chinois. »
Vers un retour de la Malaisie en F1 ?
Pour renforcer la présence de la F1 en Asie, un retour de la Malaisieau calendrier ne serait pas non plus absurde. Le roi de Malaisie était d’ailleurs récemment dans le paddock F1...
Est-un signe de bon augure pour Mohammed Ben Sulayem ?
« J’ai rencontré le roi de Malaisie. Le roi est venu à notre hospitalité. Nous nous sommes rencontrés et nous avons exprimé le fait que les Jeux asiatiques de la FIA seront organisés en Malaisie cette année. Nous avons environ 23 clubs et autorités sportives de toute la région et nous devons nous attendre à ce que plus de 100 pilotes soient impliqués. »
« Personnellement, je suis préoccupé par l’ensemble de l’action de la FIA en Malaisie. Il ne s’agit pas seulement de la Malaisie. La Malaisie elle-même n’est pas étrangère à la Formule 1. L’une des meilleures courses de Formule 1 s’y est déroulée. Le circuit est magnifique. Je suis très heureux que la fédération sportive soit bien relancée après environ quatre ans de problèmes. »
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