La FIA soutenue par les équipes de F1 après ses décisions de Singapour
Le report du départ et l’activation du DRS approuvés
Une pluie torrentielle ayant fait son apparition peu de temps avant le départ du Grand Prix de Singapour, la FIA décidait de reporter le départ d’une heure afin d’attendre une accalmie et éventuellement de dégager une partie de l’eau stagnante du circuit.
En deuxième partie d’épreuve, la piste était suffisamment sèche pour que l’ensemble du plateau chausse les pneus slicks et que la direction de course, jugeant le niveau de sécurité suffisant, ne permette l’activation du DRS.
Et si l’instance dirigeante du sport a été fortement critiquée par les différents acteurs de la Formule 1 ces derniers temps, elle fait cette fois l’unanimité au sein des différentes équipes.
Andreas Seidl, le directeur de McLaren F1, a déclaré que reporter le départ pour évacuer une partie de l’eau stagnante était la "bonne chose à faire."
"Cela a évidemment aidé à utiliser immédiatement les pneus intermédiaires. Je pense que sans ça, nous n’aurions pas été en mesure de débuter la course de manière suffisamment sûre, nous aurions vu les voitures se crasher et souffrir d’aquaplaning."
"Je pense que personne ne veut voir ça, nous ne voulons pas voir ça. C’est pourquoi j’estime que cette décision était la bonne."
Seidl a également validé la décision d’autoriser le DRS une fois que les conditions étaient jugées suffisamment sûres.
"Encore une fois, la sécurité passe avant tout et je n’ai aucun problème avec la manière dont cela a été géré. Quel est l’intérêt de voir des voitures se crasher dans les barrières ?"
"Nous avons les meilleurs pilotes à bord de ces voitures et ils savent s’en servir de manière responsable, mais avec ces conditions difficiles, il y a certaines parties du circuit resurfacées qui étaient assez glissantes."
Bottas aurait aimé avoir le DRS "un peu plus tôt"
Chez Alfa Romeo F1, le directeur de l’ingénierie en piste, Xevi Pujolar, s’est lui aussi dit d’accord avec la décision de reporter le départ de la course.
"Nous devions simplement nous assurer qu’il restait suffisamment de temps pour disputer la distance de la course, puis déterminer si la piste était praticable ou non."
Quant à la décision de permettre le DRS, Pujolar était heureux de "laisser la FIA s’en occuper."
"Nous n’utilisons le DRS que s’il jugent que le niveau de sécurité est suffisant, nous respectons donc leur décision."
Pour sa part, Valtteri Bottas aurait apprécié que le DRS soit "autorisé un peu plus tôt," mais le Finlandais reconnaissait aussi que "le problème était qu’au niveau de la ligne droite de derrière, il y avait ce virage à droite qui était très humide."
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