La FIA ne devrait pas sanctionner une F1 sans rétroviseur

Permane explique les conclusions des réunions à ce sujet

Par Emmanuel Touzot

29 octobre 2022 - 20:42
La FIA ne devrait pas sanctionner (…)

Après les nombreuses discussions autour de la pénalité de Fernando Alonso à Austin, la FIA semble avoir fait un pas en arrière. Possiblement pour justifier son laxisme face à l’Espagnol et à Sergio Pérez, qui avait une dérive cassée en début de course, la fédération décide de laisser plus de marge.

En début d’année, Kevin Magnussen avait été rappelé à son stand à trois reprises pour le même problème que Pérez, via un drapeau noir et orange signifiant que la voiture est dangereuse. Un drapeau qui devrait moins être utilisé dans le futur, comme l’explique Alan Permane, le directeur sportif d’Alpine F1.

"A partir de maintenant, les petits dégâts comme les rétroviseurs, comme les dérives verticales d’ailerons avant, si ce n’est pas structurel, comme une écope de freins, ça ne sera pas considéré comme une infraction au drapeau noir et orange" a déclaré Permane.

Et de confirmer à demi-mot que ces directives seront rapidement en fonctionnement : "Je ne veux pas parler pour Jo [Bauer] ou Nikolas [Tombazis], mais ce que nous avons discuté hier, c’est de dire que la perte d’un rétroviseur ne serait pas considérée comme un drapeau noir et orange."

Comprendre ce qui est "acceptable" ou non

Laurent Mekies, le directeur sportif de Ferrari, appelle quant à lui la fédération à expliquer clairement ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas : "Ce qui compte, c’est que nous comprenions ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas."

"Nous avançons avec cette compréhension et nous pouvons avoir une application cohérente des règlements où tout le monde sait quelle est la limite. J’espère que la situation qui a été définie hier est plus claire, ce qui est une bonne nouvelle."

"L’élément primordial est qu’à la FIA, à chaque fois qu’ils voient quelque chose de dangereux, ils ne veulent pas que des pièces s’envolent de la voiture et percutent quelqu’un d’autre. Nous sommes sûrs qu’ils garderont le doigt sur le bouton dans ce cas pour nous tenir à distance."

Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie en piste de Mercedes F1, explique pourquoi il ne souhaite pas que l’usage qui en était fait auparavant change : "Nous ne voulons pas de drapeaux noir et orange à chaque course."

"Nous avons survécu à de nombreuses années où ils étaient utilisés correctement et peu fréquemment. Nous avons besoin de laisser les pilotes continuer à conduire et ne pas avoir trop peur de s’approcher d’une autre voiture."

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