La F1 veut de nouvelles courses, une alternance va être mise en place

Pour certains Grands Prix, ce sera une année sur deux

Par Franck Drui

20 mars 2022 - 15:20
La F1 veut de nouvelles courses, (...)

La Formule 1 compte poursuivre son expansion mondiale et cela pourrait coûter la place à certaines courses, parfois historiques, au calendrier.

C’est ce qu’a admis Stefano Domenicali aujourd’hui à Bahreïn, avant le lancement du premier Grand Prix, même s’il mise aussi sur un système d’alternance (une année sur deux) pour pouvoir accueillir plus de courses.

Des rumeurs font état d’une annonce imminente pour une course supplémentaires aux USA, à Las Vegas, ce qui porterait le calendrier à 24 courses (25 permises selon les accords Concorde signés entre la FOM, la FIA et les équipes).

"Nous avons déjà commencé à réfléchir au futur," confie l’Italien.

"Il y a des accords qui arrivent à expiration, et probablement certains des Grands Prix actuels ne feront plus partie du calendrier. D’autres resteront mais sous une forme différente, avec une rotation entre différentes pistes. Bientôt, les choix que nous faisons seront annoncés, et vous pouvez vous attendre à de nouveaux Grands Prix."

Bien entendu, la situation reste fluide avec la pandémie toujours en cours ou, maintenant, la menace d’un conflit armé qui pourrait s’étendre au delà de l’Ukraine.

"Il n’est toujours pas facile de tout planifier à l’avance. Prenons par exemple la Chine avec le Covid. Mais ce pays veut de nouvelles courses, nous avons reçu de nouvelles demandes pour organiser un Grand Prix et Zhou n’a pas encore disputé sa première course. Il y a beaucoup d’intérêt pour l’Extrême-Orient. L’arrivée de Zhou en Formule 1 attire l’attention et cela ne nous étonne pas."

"Ensuite, l’intérêt que la Formule 1 suscite aujourd’hui aux États-Unis n’a jamais été vu auparavant. Nous aurions tort de ne pas profiter de cette opportunité et nous essayons de comprendre comment gérer cette croissance."

Tout cela semble être une menace pour des Grands Prix historiques, comme la France, qui n’a pas encore renouvelé son contrat. Monaco et la Belgique sont également en bout de contrat.

"Nous savons que nous devons équilibrer l’arrivée de nouvelles courses avec des Grands Prix historiques et des pistes qui doivent continuer à faire partie de notre calendrier. L’arrivée d’offres de nouveaux promoteurs a un avantage pour la F1, c’est-à-dire obliger les organisateurs de Grands Prix traditionnels à élever leur niveau de qualité, en termes d’offre au public, d’infrastructure et de gestion de l’événement."

"Il ne suffit plus d’avoir un pedigree. Vous devez également démontrer que vous suivez le rythme."

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