La F1 se prépare à une rentrée sous le signe du coronavirus

Andrew Westacott, le directeur du Grand Prix d’Australie, confirme que l’événement est pour le moment maintenu car les restrictions dans le pays ne sont pas trop importantes, et les préparations sont en train d’être finalisées.

"Il y a une bonne cinquantaine de professionnels de la F1 dans l’Albert Park, qui aident avec la construction depuis plusieurs jours" déclare-t-il. "Le fret arrive encore de vendredi à dimanche."

Les équipes italiennes, Ferrari et AlphaTauri, celles qui en dépendent, Haas et Alfa Romeo, et le manufacturier pneumatique Pirelli sont les inquiétudes principales, puisque beaucoup de pays, dont le Vietnam, imposent une quarantaine les concernant.

"Je ne pense pas que ce serait correct de courir sans les dix équipes et les 20 pilotes" a déclaré Daniel Ricciardo, confirmant les propos de Ross Brawn, qui a exclu cette possibilité. "A ce niveau, c’est tout le monde ou personne."

Mais certains pilotes ne s’en inquiètent pas, à l’image de Carlos Sainz : "Pour l’instant, j’ai un avion à prendre pour l’Australie samedi et j’ai vraiment envie de l’avoir."

"Pour l’instant nous devons attendre. Je n’ai contact qu’avec le docteur et les gens qui nous disent de faire attention, de laver nos mains, d’être moins en contact avec d’autres personnes, les choses habituelles."

Kimi Räikkönen se veut aussi rassurant et préfère ne pas y penser : "Si vous commencez à vous inquiéter pour des choses du genre, je pense qu’il est préférable de rester à la maison. Il y a des choses que vous ne contrôlez pas."

"Il y a tellement de choses qui affectent [le virus], notamment le soin médical que vous recevez, votre statut médical, votre âge... Je ne sais pas [comment réagir], ce n’est pas notre décision, c’est celle [de la F1]."