La F1 peut-elle faire souffler le vent du changement en Arabie saoudite ?
Domenicali le souhaite mais sans qu’elle ne devienne un instrument politique
La Formule 1 a tenu à rassurer sur sa présence cette année en Arabie saoudite : le nouveau PDG, Stefano Domenicali, tient ainsi les mêmes mots que Chase Carey l’an dernier et affirme que le sport ne servira pas d’instrument politique, que ce soit dans ce pays ou d’autres.
La F1 a récemment fait l’objet de critiques lorsque l’Arabie saoudite a été confirmée sur le calendrier des 23 courses de cette année malgré le bilan du pays en matière de droits de l’Homme.
L’Italien a souhaité répondre à nouveau à ces fortes interrogations, avec sa casquette de PDG de la FOM cette fois.
"Pour les points qui ont été soulevés, principalement l’année dernière, en ce qui concerne certaines courses, je dirais que nous devons avoir pour objectif que notre sport ait le rôle de rassembler les gens et les cultures avec cette attitude positive," commente-t-il.
"Nous devons nous assurer que chacun a la perception et l’attitude politique du respect des droits de l’homme et des valeurs. Bien sûr, nous pensons que nos plans peuvent aider, comme ils l’ont fait dans le passé, un pays à l’aider à adopter cette positivité et on peut voir qu’il le fait de la bonne manière."
L’Arabie saoudite n’est pas le premier pays visité par le sport à avoir reçu une réponse négative lors de son annonce, mais il est clair que cela n’empêchera pas une course de se dérouler. Domenicali a insisté, cependant, sur le fait que le sport s’abstiendrait de s’impliquer dans des relations politiques et veillera à ce que la F1 se retire si les normes requises par le sport ne sont pas respectées.
"Nous devons nous assurer que notre plate-forme, car le sport automobile ne peut pas être politique mais peut être considéré comme un facteur d’ouverture pour eux, permette à chacun de voir qu’ils ont vraiment envie de faire quelque chose."
"C’est l’approche que nous devons avoir. Nous devons surveiller cela parce que ce n’est pas seulement une question de relations, c’est ce qui est nécessaire du côté des valeurs qui sont au centre de notre sport."
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