La F1 doit ’attirer des pilotes américains’ plus qu’une 11e équipe
Vasseur réitère sa position, Wolff la soutient
L’arrivée potentielle d’une équipe Andretti F1 - Cadillac continue à faire grincer des dents les patrons d’équipe à Silverstone.
Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, reste opposé à cela sauf on lui démontre par A+B que cela pousserait toute la F1 et les 10 équipes vers le haut... en termes de revenus et d’attractivité.
Encore une fois, Vasseur préférerait voir une poussée du côté de l’arrivée de pilotes américains.
"Nous n’avons pas du tout changé de position. Cela n’aurait de sens pour la F1 que s’il s’agissait d’une énorme poussée dans toutes les directions," commente le Français.
"Très souvent, nous parlons de la nationalité de l’équipe. Mais pour moi, ce n’est absolument pas un argument. La F1 n’est pas seulement un championnat britannique car nous avons 70% des équipes basées au Royaume-Uni. L’attrait de la F1 est beaucoup plus basé sur la nationalité des pilotes. Et cela n’a rien à voir avec la nationalité de l’équipe."
La position de Vasseur a été soutenue par le patron et copropriétaire de l’équipe Mercedes F1, Toto Wolff, qui a également réitéré que sa position était que les parties intéressées actuelles "achètent une équipe" au lieu d’en créer une nouvelle.
Wolff a déclaré qu’il pensait que la F1 ferait mieux de créer un système qui développe et facilite davantage l’arrivée de pilotes américains, en provenance de l’IndyCar.
"De toute évidence, notre point de vue est clair, car nous ne voudrions avoir qu’une équipe qui apporte quelque chose au gâteau - une onzième équipe apporte plus que ce qu’elle coûte aux autres équipes, plus de spectacle, des pilotes plus excitants."
"Comme Fred l’a dit, la nationalité de l’équipe ne joue aucun rôle. Nous avons une équipe américaine [Haas] depuis longtemps, nous devons avoir un bon système de points pour attirer plus de pilotes américains, qui les rendront éligibles pour une super licence."
"Il faut accompagner les jeunes pilotes comme Logan Sargeant pour leur laisser suffisamment de temps. Parce que comme nous l’avons vu avec Fernando Alonso en Espagne, il faut courir devant, si vous ne courez pas devant vos compatriotes ne vont pas suivre. Ce sont les choses que nous devons faire."
"Maintenant, si l’une des candidatures a démontré à la FIA et à la FOM qu’il est avantageux qu’elles rejoignent le sport, nous pouvons simplement dire ’Bienvenue’ A ce stade, nous devrons accepter la décision qui a été prise et dire : ’OK, travaillons dessus ensemble’."
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