La F1 de plus en plus populaire aux Etats-Unis : Est-ce bon ou mauvais pour l’Indycar ?
Les deux à la fois à en croire Alexander Rossi
Le pilote d’Indycar Alexander Rossi se réjouit de voir la Formule 1 de plus en plus populaire aux Etats-Unis, alors que le sport se rendra pour la première fois de son histoire à Miami ce weekend avant d’aller visiter Las Vegas à compter de 2023, portant à trois le nombre de courses disputées sur le sol américain.
Pour Rossi, qui a disputé 5 Grands Prix de F1 en 2015 avec Marussia, voir la discipline reine du sport automobile se développer ainsi outre-Atlantique est tout a fait logique.
"Je suis très excité de voir comment la Formule 1 se développe aux Etats-Unis," a commenté le vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis 2016.
"Ca fait un moment que nous attendons de voir plusieurs courses aux Etats-Unis. C’est un grand pays, il n’y a donc aucune raison de ne pas y avoir trois courses. Ca devrait logiquement être le cas dès l’années prochaine. C’est incroyable."
Selon Rossi, le gain de popularité de la F1 est également positif pour l’Indycar et le sport automobile américain en général.
"Les gens s’intéressent de plus en plus au sport automobile et à ce qu’il a à offrir."
"Je pense que nous avons traversé une période durant laquelle la jeune génération ne s’intéressait plus autant aux voitures et au fait d’avoir son permis de conduire."
"Le sport automobile offre plus que simplement des voitures, c’est un spectacle et les gens s’y intéressent de nouveau car ils se rendent compte que c’est un sport incroyable."
"Je pense que l’ensemble des disciplines voient leur popularité augmenter. C’est le cas partout et c’est excitant d’en faire partie."
La F1 pourrait-elle faire de l’ombre à l’Indycar aux Etats-Unis ?
Si Rossi est donc heureux de voir la F1 participer au regain de popularité des sports mécaniques dans son pays, il est également conscient du fait que celle-ci pourrait commencer à faire de l’ombre à l’Indycar.
"C’est évident, notamment si l’on considère la manière dont le marché américain est partagé."
"Avec trois courses, nous devons être conscients du fait qu’il nous faut développer la série autour de la personnalité des pilotes et des équipes et nous soucier de l’image que nous renvoyons. C’est certainement un objectif pour nous."
Rossi encourage ainsi les promoteurs de l’Indycar à proposer des expériences inédites aux spectateurs qui se rendent aux courses.
"Long Beach est très populaire, St. Pete aussi, et c’est dû au fait qu’il s’agit d’évènements. La course est probablement ce qui attire la majorité des gens, mais ce n’est pas tout."
"C’est difficile de demander aux gens de consacrer trois journées de leur vie à regarder des voitures tourner autour d’un circuit, surtout avec les toutes les distractions qu’il y a dans le monde de nos jours."
"Ce sont toutes ces autres choses qui permettent de garder les gens captivés durant toute la journée et d’amener leurs amis et leur famille."
"Je pense que la Formule 1 possède un certain sex appeal. Ils ont fait du très bon travail sur le marketing et l’ont très bien mis en avant. L’Indycar doit travailler là-dessus et nous devons développer notre produit de façon créative."
En d’autres termes, Rossi pousse l’Indycar à s’inspirer du buzz créé par la F1 ces dernières saisons.
"En fin de compte, nous devons nous rappeler que nous sommes là pour proposer du spectacle. C’est pour cette raison qu’il est toujours intéressant de faire évoluer les voitures."
"Nous avons toujours beaucoup de discussions à ce sujet et l’Indycar en est consciente."
"Le problème ne vient pas forcément de ce qui se passe en piste. Nous devons créer le buzz qu’il y a autour, c’est ce qui nous manque."
F1 - FOM - Liberty Media
Verstappen élu à l’unanimité meilleur pilote de F1 en 2024 par les patrons d’équipe
Le propriétaire de la F1 va faire l’objet d’une enquête pour son acquisition du MotoGP
Une enquête de l’Union européenne pourrait bloquer l’accord entre Liberty et le MotoGP
Rétromobile présentera une exposition ’la F1 tricolore des années 60 à nos jours’
+ sur F1 - FOM - Liberty Media