La F1 au temps du Covid : du ‘cauchemar’ au ‘miracle’ pour Pirelli
Mario Isola revient sur la tenue de la saison
En mars dernier, l’Italie était l’un des pays les plus touchés au monde par la pandémie, la saison de F1 était reportée sine die, et l’avenir du sport bien sombre. Quelques mois le plus tard, le sport a su redémarrer avec un calendrier improvisé et réussi de 17 Grands Prix.
Mario Isola est revenu sur cette période particulière. Pour lui, la tenue de 17 Grands Prix a relevé du « miracle » surtout si l’on se rappelle de la situation de la Lombardie, région la plus touchée (là où est basé Pirelli qui produit cependant ses pneus en Turquie).
« Ma plus grande inquiétude au début était de savoir comment gérer la situation liée au coronavirus. »
« Je ne parle pas de la production, de la manière de livrer les pneus, mais de la manière de gérer la situation comme il le faut, car le virus était quelque chose de complètement inconnu. »
« Nous avons donc reçu des suggestions de différentes personnes, des médecins et d’autres personnes disant qu’il faut utiliser des masques, qu’il faut garder une distance sociale. »
« Mais vous savez à quel point il peut être difficile de maintenir une distance sociale dans une activité comme celle que nous menons, ou dans la zone de montage ou dans nos bureaux - partout. »
« Nous avons eu beaucoup de points d’interrogation. Est-ce suffisant ? Devrions-nous faire quelque chose de différent ? Comment pouvons-nous tester nos employés parce que pendant le premier confinement, par exemple, en Italie, la situation était si compliquée que nous n’avions pas beaucoup de tests Covid disponibles et que tous ces tests étaient juste réservés au système d’urgence, aux hôpitaux, etc. »
« Au début, il n’était pas possible de faire un plan, de tester nos gens avant le développement et ainsi de suite. Donc c’était vraiment un peu un cauchemar au début. »
Le protocole sanitaire de la FIA et de la FOM, long mais efficace, a permis à la F1 d’organiser 17 Grands Prix et d’être le premier grand sport mondial à reprendre. Aujourd’hui, Mario Isola rend hommage à tout cet incroyable travail accompli.
« Avec la FIA, nous avons commencé à rédiger un document - un document long et compliqué - pour nous donner une indication et une direction quant à la manière de gérer la situation. »
« Tout le monde y a contribué, honnêtement. Je pense qu’au final, c’était une assez bonne procédure car, bien que nous ayons eu des cas positifs, le championnat a pu continuer et se poursuivre. »
« Si vous pensez au mois de mars, c’est une sorte de miracle que nous ayons eu une saison de 17 courses. »
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