La bourde de Vettel a aidé Bottas à prendre un départ éclair au Japon

Si Valtteri Bottas a pu remporter le dernier Grand Prix, au Japon, c’est grâce à son départ fantastique, à l’image de celui qu’il avait réalisé au Red Bull Ring, il y a deux ans.

En réalité, comme l’a révélé le pilote Mercedes dans le paddock de Mexico, c’est le départ volé de Sebastian Vettel qui lui a permis de prendre cet envol aussi spectaculaire.

« Mon temps de réaction était assez rapide, de l’ordre de 4 centièmes de secondes. Peut-être mon meilleur temps de réaction jusqu’à présent. »

C’est en réalité le deuxième meilleur temps de réaction de Valtteri Bottas, puisque lors de ce fameux Grand Prix d’Autriche, son temps de réaction avait été de 201 millièmes seulement.

« Mon temps de réaction, c’est quand je fais mon premier mouvement, après l’extinction des feux » précise Bottas. « La voiture ne bouge pas encore tout de suite, parce que cela prend un peu de temps aussi. »

« Normalement, ce temps de réaction, je ne peux pas l’atteindre… Mais peut-être que j’ai été un peu aidé par le fait que Seb ait un peu bougé avant… Donc bien sûr, ce fut un peu chanceux. Et un peu risqué, car normalement, mon temps de réaction est au moins un dixième plus lent. Donc oui, c’était à la fois rapide et risqué. Mais avec le recul, c’était bien sûr très bon, très sympathique, j’en suis heureux. »

Valtteri Bottas avait un grand besoin de ce départ et surtout de cette victoire, étant donné que son dernier succès en Grand Prix remontait à Bakou, en avril dernier.

« C’est vraiment un bon sentiment d’aborder un Grand Prix en ressortant d’un autre bon Grand Prix » se félicite aujourd’hui le pilote Mercedes.

« J’essaie d’emmener cet élan positif, cette dynamique, ici. Le Japon, c’est un Grand Prix spécial à remporter, donc j’en suis vraiment heureux. J’ai vu quelques photos sympathiques du Grand Prix de 1999, lors de la victoire de Mika Hakkinen. C’est fou, je me rappelle avoir regardé cette course. Donc c’est assez sympathique. Et le départ, bien sûr, a permis que ça arrive. C’était la clef de prendre les devants sur ce genre de circuit. »