L’organigramme d’Alpine F1 est ‘très clair’ pour Rossi après le départ d’Abiteboul
Il s’explique sur son rôle et sur ceux des autres…
L’organigramme chez Alpine s’est-il complexifié ou simplifié après le départ de Cyril Abiteboul ? Davide Brivio a été nommé directeur d’écurie mais s’occupera surtout de l’opérationnel. Quant à Marcin Budkowski, directeur exécutif, son rôle est quelque peu nébuleux : il est chargé de la supervision de la conception de la voiture, des liens entre Enstone et Viry… N’est-ce pas redondant avec le rôle de Pat Fry pour la conception châssis ? Et puis, quel est vraiment le rôle de Laurent Rossi, le PDG d’Alpine, qui semble très impliqué ?
En conférence de presse à Bahreïn, Rossi a mis les choses au clair…
« Eh bien, tout d’abord, oui, nous avons une sorte de « super directeur technique » en la personne de Marcin, qui travaille principalement à l’usine, mais il vient à certaines courses. Deuxièmement, nous avons un directeur de course en la personne de Davide mais il ne vient pas seulement aux courses, il est aussi à l’usine. En fait, le partage des responsabilités est très clair, entre nous trois. Si vous regardez toutes les autres équipes, je vous mets au défi de trouver une structure similaire dans chacune des équipes. En fin de compte, c’est la façon dont vous répartissez les responsabilités. »
« Dans notre cas, nous savons quasiment qu’une voiture est essentiellement un prototype évoluant de la première course à la fin de la dernière course, donc Marcin va faire ressortir le meilleur de l’unité de puissance à Viry et du châssis à Enstone, pour mettre la voiture sur la piste. Et sur la piste, il va travailler aux côtés de Davide pour améliorer cette voiture au fil du temps et en fin de compte, ils auront 80 à 90% des responsabilités d’un directeur d’écurie ; et le reste relève de ma compétence. »
La structure d’Alpine s’est-elle vraiment remise du départ de Cyril Abiteboul selon Rossi ? Comment comparer l’avant et l’après ?
« Je n’ai été recruté que tôt cette année après avoir délivré, aux côtés de Luca de Meo, le nouveau plan stratégique du Groupe Renault, mais ce que je sais, c’est que la structure était là à mon arrivée et nous y croyons fermement, et c’est tout ce que je peux dire malheureusement. »
On sait aussi que Fernando Alonso ne rechigne jamais à se mêler de la conception de la voiture, pour tenter d’influencer son développement. Mais est-ce Laurent Rossi qui a recruté l’Espagnol ? Ou bien Cyril Abiteboul ? Ou bien encore Luca de Meo, le PDG de Renault ?
« Je ne peux pas faire de commentaires là-dessus parce que je n’ai évidemment pas participé aux discussions. Cela dit, je peux vous dire que M. de Meo n’était pas impliqué dans quoi que ce soit à distance avec Renault, avant sa prise de fonction, car même nous dans le groupe Renault, pas même dans l’écurie de Formule 1, n’avons pu lui parler, pas avant le tout premier jour de son arrivée chez Renault., donc je trouve cela difficilement crédible [que de Meo ait recruté Fernando Alonso]. »
« Fernando est extrêmement important. Il va sans dire que nous avons ramené un double champion du monde parce que nous avons des ambitions et ce n’est pas seulement pour le plaisir. Il apporte évidemment une riche expérience. Il connaît beaucoup de gens ici, mais il est également un exemple extrêmement précieux de la façon de gérer une pression similaire, de faire progresser l’équipe. Fernando va apporter beaucoup à l’équipe, à Esteban aussi j’en suis presque sûr et à tout le monde dans l’équipe, moi y compris en fait. »
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