L’échec du retour de l’Afrique du Sud en F1 était politique selon Kyalami

Malgré le grand nombre de personnalités de la F1 qui souhaitent un retour en Afrique, le continent n’a pas accueilli de course officielle depuis plus de trois décennies.

Lewis Hamilton s’est mobilisé pour le retour sur le continent africain, arguant qu’il est injuste que l’Afrique soit laissée de côté alors que les États-Unis accueillent à eux seuls trois courses par an.

Bien qu’il y ait eu des projets de retours au Maroc ou potentiellement au Rwanda ou à Zanzibar, le circuit de Kyalami, près de Johannesburg en Afrique du Sud, est considéré comme le choix évident.

Kyalami, qui a accueilli plusieurs courses de F1 entre 1967 et 1993, est considéré comme l’un des circuits les plus historiques de ce sport.

Le retour tant attendu de la Formule 1 en Afrique du Sud semblait possible en 2022, lorsque la direction du circuit de Kyalami a rencontré tous les groupes concernés, y compris la FOM.

Toby Venter, PDG du groupe OT Venter, propriétaire du circuit de Kyalami, affirme que la participation controversée du président russe Vladimir Poutine à un sommet en Afrique du Sud ainsi que l’amarrage d’un navire russe dans une base navale du pays ont fait échouer les plans.

"Le processus semblait sur la bonne voie jusqu’à ce que les négociations échouent en raison des liens entre l’Afrique du Sud et la Russie."

"Par la suite, les Américains ont eu peur."

Venter ajoute que "le groupe avait déjà des plans et des préparatifs approfondis pour moderniser le circuit, donc c’était très triste que malheureusement la politique s’en mêle."

Il affirme que la F1 n’est "pas un véritable championnat du monde sans l’Afrique."

"Je pense que si la F1 venait en Afrique, elle serait très populaire parce qu’il y a des clubs au Ghana, au Kenya, en Afrique du Sud, en Ouganda, partout... toute l’Afrique se déplacerait dans ce pays pour soutenir la F1."

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