L’auto-critique et le soutien de ses boss, les deux clefs des progrès de Norris ?

Le pilote McLaren réfléchit sur son année réussie

Par Alexandre C.

16 août 2021 - 10:03
L'auto-critique et le soutien (...)

Cette année, Lando Norris a clairement franchi un cap dans sa carrière : le pilote McLaren domine son coéquipier Daniel Ricciardo tandis qu’il occupe la 3e place au classement général, devant la Red Bull de Sergio Pérez et la Mercedes de Valtteri Bottas.

La troisième année est celle ainsi d’une franche progression pour l’ancien vice-champion de F2 : et selon lui, ces progrès doivent beaucoup à l’environnement favorable qu’il a trouvé chez McLaren, avec aux manettes Zak Brown, le PDG de McLaren Racing, et Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren en F1.

Quand on l’interroge sur le soutien de ses patrons, Lando Norris n’a ainsi que des éloges à faire.

« Cela a été extrêmement important. Le fait qu’ils vous soutiennent dans les moments difficiles et vous critiquent lorsque vous en avez besoin. »

« Il ne s’agit pas d’essayer de vous faire sentir bien, mais de vous dire la vérité et de vous dire : ’Tu dois être meilleur dans ce domaine, et tu dois être meilleur dans ce domaine’. Mais ils veulent aussi vous aider, ce n’est pas comme si tout ce que vous aviez à faire était de les impressionner. Ils veulent aussi vous aider à faire un meilleur travail et à tout optimiser. »

« Et cela m’a définitivement aidé à progresser plus rapidement, à devenir un meilleur pilote. Je ressens toujours une pression de leur part, donc ce n’est pas comme si c’était facile et que nous étions les meilleurs amis ou quoi que ce soit et que je pouvais m’en tirer à bon compte. »

« Ce sont toujours mes patrons et je ne veux pas faire d’erreurs. Et j’ai toujours un travail en fin de compte où je dois être performant et faire un très bon travail. »

« C’est aussi dans les moments plus difficiles ou quand vous avez du mal, ou quand vous avez besoin d’un coup de pied au cul pour faire un meilleur travail dans un domaine quelconque, qu’ils vous le donnent. Et je pense que c’est une très bonne combinaison pour montrer comment ils capables de m’aider. »

Mais si Lando Norris a autant progressé, ce n’est pas seulement bien sûr grâce à ses patrons. Le Britannique est par exemple (à l’image de Charles Leclerc) prompt à pointer du doigt ses propres erreurs et à accepter ses torts. L’autocritique, serait-ce une voie assurée pour progresser ?

« Évidemment, tous les pilotes sont différents et certains n’ont pas envie d’être soutenus, ils ont l’impression qu’ils peuvent le faire seuls. Et puis vous avez certains pilotes qui ont besoin de beaucoup de soutien, et ils ont besoin de toute la confiance possible de toutes les personnes autour d’eux. »

« Je dirais que je suis un peu au milieu, j’aime faire beaucoup de choses seul. Et comme je suis un type qui voit les choses de manière très négative [à mon sujet], j’essaie de travailler beaucoup sur moi-même. J’ai l’impression que je peux faire beaucoup de choses en me complimentant et en étant négatif à mon égard, et que je peux apprendre beaucoup de choses rien qu’en faisant ça. »

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