L’Arabie saoudite a pris des mesures pour la sécurité de la F1
Après qu’un attentat avait eu lieu lors du Grand Prix
En début de saison, la peur s’est installée sur le paddock de Djeddah quand des explosions terroristes ont eu lieu à quelques centaines de mètres du circuit qui accueillait le Grand Prix d’Arabie saoudite. Les équipes et pilotes s’étaient d’ailleurs réunis pendant près de quatre heures pour discuter des suites à donner au week-end.
Le Prince Abdulaziz Bin Turki Al-Faisal explique en effet que le pays a fait en sorte d’assurer la sécurité en négociant directement avec les responsables des attaques, ce qui a débouché sur un rapide cessez-le-feu.
"Nous leur avons parlé des mesures nécessaires qui ont été prises, en travaillant avec la F1 en particulier, et notre priorité numéro un est la sécurité de tous" assure Al-Faisal. "Ce n’est pas seulement autour de la piste, mais autour du royaume."
"Il est amusant de constater que trois jours après, un cessez-le-feu a été annoncé. Je pense donc qu’avec tous les médias qui sont venus et ainsi de suite, c’était une façon de montrer de l’agressivité et d’attirer l’attention des médias. Mais nous étions convaincus que la sécurité et la sûreté étaient assurées à ce moment-là."
Développer la communication avec les équipes
Le Prince veut garder un dialogue ouvert avec la F1 au sujet des questions de sécurité, afin de montrer que le Grand Prix est prêt sur ce plan : "Je pense que ce que nous devons faire de plus est de maintenir un dialogue ouvert et une communication ouverte entre nous."
"Pour nous même, c’était une courbe d’apprentissage, donc peut-être que nous n’avons pas tendu la main à beaucoup d’équipes avant la première course. Mais nous avons vu que c’était nécessaire, et nous avons pris cette mesure."
"Nous savons que nous avons quelques préoccupations concernant certains problèmes. Nous ne sommes pas parfaits et nous n’avons jamais prétendu l’être. Mais au moins, nous apprenons de nos expériences et nous prenons des mesures pour améliorer les choses à l’avenir."
Et d’estimer que la F1 a des difficultés à trouver des lieux sans problèmes de société : "Si vous regardez le monde d’aujourd’hui, il y a du chaos partout et nous devons nous battre à travers cela. Il n’y a pas vraiment d’endroit sûr où l’on peut aller, qu’il s’agisse de fusillades de masse, de guerres ou d’autres choses qui se produisent."
Des mesures à la hauteur du problème
Al-Faisal revient également sur le déploiement de forces qui a eu lieu après l’attaque, afin de garantir la sécurité du paddock. Il confirme que la réaction a permis de rapidement faire en sorte que l’événement redevienne sûr.
"Nous travaillons avec la F1 pour nous assurer que toutes les préoccupations que les pilotes, les équipes ou les individus, même les fans, ont, que nous nous assurons de répondre à ces préoccupations."
"Nous savons que c’est sûr, mais nous devons expliquer quelles mesures ont été prises. Plus de 4 000 soldats ont été déployés au cours de l’événement pour s’en assurer, car lorsque de telles choses se produisent, vous avez peur que les personnes qui veulent aggraver la situation s’en emparent."
"Nous avons donc veillé à ce que personne n’affecte la sécurité de l’événement et de la ville. Pour nous, la sûreté et la sécurité sont encore plus importantes que la F1. Il s’agit d’une nation, donc c’est notre priorité numéro un. Et nous travaillons avec eux."
La sécurité se joue aussi en piste pour les pilotes
Le circuit de Djeddah a été vivement critiqué pour ses manquements en matière de sécurité. L’accident de Mick Schumacher a évidemment fait grand bruit, ainsi que les tests d’écrans géants pour que les pilotes puissent voir les sorties de virages.
Al-Faisal confirme que ce dernier point va être revu : "Nous travaillons avec la FIA et la F1 pour apporter certains changements à la piste. Le tracé sera le même, mais pour des questions de sécurité, nous allons améliorer la visibilité."
"Nous avons aussi appris que les nouvelles voitures sont plus sensibles aux vibreurs, c’était la même chose à Miami. Nous avons donc changé les vibreurs par rapport à la première année."
"Nous avons travaillé constamment avec la FIA et la F1 depuis que nous avons terminé la deuxième course pour nous assurer que nous serons bien préparés lorsqu’il faudra organiser la prochaine course."
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