L’annulation de la Turquie ne pose pas de problème logistique
Les équipes de F1 sont satisfaites de rester en Europe
La F1 a pris la semaine dernière la décision de modifier le calendrier de la saison à l’horizon de la fin juin, soit cinq semaines avant l’échéance. La France a été avancée d’une semaine et un Grand Prix a été rajouté en Autriche, tandis que la Turquie, qui avait remplacé le Canada, a été annulée.
Pour les équipes, c’est évidemment une logistique à repenser, mais comme l’expliquent leurs dirigeants, tout ces changements sont facilités par le fait que les déplacements sont réduits, et que la Turquie venait tout juste de rejoindre le calendrier.
"Je pense qu’heureusement, nous avons été informés que la Turquie serait annulée suffisamment tôt pour ne pas envoyer ou expédier de matériel là-bas, donc en termes de coûts logistiques, nous n’avons rien subi" se félicite Mattia Binotto, directeur de Ferrari.
"Ce que nous ajoutons, ce sont courses européennes qui, en termes de logistique, sont certainement les plus faciles. Et pour la double course en Autriche, en termes de logistique, c’est plutôt facile."
"Je pense que la façon dont le calendrier a été remanié aide la logistique actuelle et les coûts que nous supportons pour cela, donc dans l’ensemble je pense que c’est très bien."
Du côté de Mercedes F1, Toto Wolff, regrette les conséquences de ces changements, mais ne s’inquiète pas pour les coûts : "Oui, je pense que nous pouvons les supporter. C’est dommage pour le Grand Prix de France, parce que nous avions prévu un beau programme avec Romain et la voiture et quelques tours pour les fans le week-end."
"Nous ne pouvons plus le faire, mais il aura quand même droit à un vrai test par la suite. Quant à l’Autriche, pour les équipes c’est le meilleur endroit où se trouver. Dix jours dans les montagnes, c’est un bon enchaînement."
Laurent Rossi, directeur d’Alpine F1 Team, est également rassuré : "Je vais faire écho à ce que Toto et Mattia ont dit. C’est malheureux que nous devions avancer la France, cela change un peu nos plans, mais si l’on prend tout en compte, ce n’est pas si mal."
"Le Canada était sur un autre continent et toutes les équipes sont basées en Europe, donc changer pour un programme européen n’est pas un gros problème et c’est assez facile de s’adapter à ça."
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