L’allocation pneumatique alternative, un défi comme un autre ?
Williams F1 s’attend à s’y habituer rapidement
Williams F1 ne s’attend pas à ce que l’allocation de pneumatiques alternative (ATA) soit un défi difficile à relever pour les équipes à l’avenir. Pour le moment, les teams doivent encore s’adapter à ce nouveau format obligeant à utiliser les trois composés pneumatiques en qualifications.
"Je pense que c’est toujours un format un peu délicat pour les ingénieurs et les pilotes" a déclaré Dave Robson, directeur de la performance. "Nous avons de moins en moins de pneus le vendredi, ce qui ne nous aide jamais. Ensuite, le fait d’avoir à gérer l’augmentation de la composition des pneus lors des qualifications est définitivement plus difficile."
Robson explique que l’organisation des essais libres est encore floue pour prévoir au mieux l’utilisation des pneus en qualifications et en course, surtout avec le quota réduit, mais l’ingénieur est convaincu que cela deviendra rapidement évident.
"On ne trouve jamais vraiment le rythme. Je pense qu’Alex a particulièrement bien géré ce changement de gommes. L’équipe n’a pas encore trouvé la meilleure façon de gérer les essais. Je pense que si nous en faisons plusieurs, tout le monde finira par faire à peu près la même chose que lors d’un week-end normal."
"Il est difficile de savoir dans quel ordre utiliser les composés lors des séances d’essais, afin de se préparer au mieux pour les qualifications. On voit que les voitures très rapides ne se préoccupent pas tellement de cela. Je pense que Max [Verstappen] a utilisé un seul jeu de durs, en Q1, ce qui est très impressionnant et très audacieux."
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