Jos Verstappen : Max ’se serait bien adapté’ aux anciennes F1
Le père imagine que son fils aurait été performant
Jos Verstappen estime que son fils Max se serait très bien adaptée aux F1 qu’il pilotait dans les années 90 (photo en 1997) et au début des années 2000. Plus compactes, elles avaient moins d’appui et étaient moins rapides. Avec un pilotage plus nerveux, elles fatiguaient davantage les bras des pilotes, tout en épargnant plus leur cou.
"C’était plus physique, pour vos bras et tout ça" a déclaré Verstappen. "Je pense qu’elles étaient plus nerveuses. Nous nous battions davantage avec la voiture, parce qu’elles n’étaient pas aussi équilibrées."
"C’était plus difficile à notre époque, mais les forces G subies avec les F1 modernes sont bien plus hautes qu’à notre époque. Connaissant Max, je sais qu’il se serait bien adapté aux voitures de mon époque."
Max Verstappen, de son côté, pense la même chose : "Pour être honnête, je pense que si vous êtes bon, vous pouvez vous adapter dans n’importe quelle voiture. Que ce soit une Formule 1 ou une GT, vous avez juste à vous adapter à la situation."
"Et même maintenant, les voitures sont différentes de celles que j’avais en 2015 quand j’ai commencé. C’est différent, et la manière de piloter était différente, mais on s’adapte toujours."
Jos Verstappen se rappelle que le circuit qui lui posait le plus problème était Interlagos, où le Néerlandais s’était d’ailleurs distingué en 2001 en harponnant Juan Pablo Montoya, qui lui prenait un tour et se dirigeait vers sa première victoire en Formule 1.
"J’avais parfois beaucoup de mal. Le Brésil était le plus dur, je n’avais pas de direction assistée, c’était un circuit à sens antihoraire, c’était très difficile. Car le cou est fatigué, les épaules sont fatiguées... je ne pouvais même plus bouger après la course."
Il estime en revanche que les pilotes de F1 actuels sont des sportifs plus accomplis qu’il y a 20 ans : "Je n’avais pas de machine pour m’entraîner à la maison, je me reposais sur mes exercices, et ce n’était pas aussi professionnel que le travail qu’ils font."
Max Verstappen confirme n’avoir jamais été fatigué en course : "Même en F3, je n’ai jamais vraiment lutté. Mais c’est sûr que la direction assistée aide beaucoup parce qu’elle enlève beaucoup de force aux épaules, et bien sûr quand les épaules sont fatiguées, ça passe par le cou, donc ça aide."
"Je pense aussi que l’entraînement moderne du cou est très efficace. Certaines personnes ont plus de difficultés avec leur cou, même si elles s’entraînent très dur, cela dépend de la longueur de votre cou et bien sûr du poids de votre tête. Cela fait une différence, mais heureusement, il n’y a pas de problème."
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