Jet-lag, nutrition, mental : le coach de Leclerc parle de son rôle crucial
Tout est préparé méticuleusement, même l’heure des repas dans l’avion
Avec un tel nom, Andrea Ferrari ne pouvait bien sûr que travailler au sein de la Scuderia. Andrea a de plus un rôle spécial au sein de Maranello : il officie comme « coach de performance » de Charles Leclerc.
L’entraîneur de Charles Leclerc gère au-delà du simple séjour quotidien à la « gym » : il s’agit aussi de faire le maximum pour économiser l’organisme du pilote. Ce qui n’est pas chose aisée dans un calendrier à 23 courses, avec de si nombreux voyages en avion.
Comment s’y prend-il, alors que la F1 entame ce week-end l’un de ses plus longs voyages, à Melbourne ?
« Gérer le décalage horaire est l’une des plus grandes difficultés pour un pilote. Le calendrier de la Formule 1 parcourt quatre continents et il y a donc de nombreux fuseaux horaires à gérer. La réduction du temps de sommeil - privation s’il est inférieur à cinq heures - et la dégradation de sa qualité peuvent affecter de manière significative les performances d’un athlète en affectant l’apprentissage, la mémoire, la perception de la douleur, l’inflammation de certaines zones du corps et l’état immunitaire. »
« Le fuseau horaire de l’Australie est certainement l’un des plus difficiles à gérer, avec jusqu’à neuf heures de plus qu’en Italie. Le plus important est de planifier au mieux les heures de sommeil pendant les vols, en définissant quand dormir et quand il vaut mieux rester éveillé pour minimiser les conséquences du décalage horaire à l’atterrissage. Nous préparons le voyage dans les moindres détails. »
Plus généralement, comment Andrea Ferrari pourrait-il décrire son rôle ?
« Je m’occupe des performances physiques de Charles et, en plus de planifier son entraînement physique, je coordonne les physiothérapeutes, les nutritionnistes, les biologistes, les physiologistes et les spécialistes médicaux. Avec un calendrier de compétitions particulièrement chargé, l’un des défis de ce rôle est de s’assurer que toutes ces personnes soient parfaitement alignées et capables de prendre des décisions basées sur les derniers changements de programme. »
« J’aime beaucoup mon travail parce que j’ai l’impression de contribuer de manière significative à la construction de sa performance. C’est pour cela que j’ai étudié et je m’efforce constamment d’élargir mes connaissances, en y consacrant une grande partie de l’année. »
Andrea Ferrari s’occupe aussi de l’alimentation de Charles Leclerc : alors, qu’y dans l’assiette du Monégasque dans l’avion ? Le souci du détail est poussé très loin, y compris sur les horaires de repas !
« En ce qui concerne l’alimentation et l’hydratation, tout est également planifié en vue du vol. Nous étudions avec soin les meilleurs moments pour manger à bord - qui souvent ne coïncident pas avec les heures où les compagnies aériennes proposent des repas - et nous apportons évidemment aussi un soin méticuleux aux aliments qui doivent être consommés. Le repas peut également être fonctionnel pour le sommeil, il est donc préférable de privilégier des aliments légers et peu épicés. »
Ferrari
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