‘Je suis un humain, pas une machine’ : Schumacher assume ses erreurs
Il est là cette année pour progresser
Lors du premier Grand Prix à Bahreïn, Mick Schumacher était parti en tête-à-queue en début de course ; lors du Grand Prix d’Imola, il était allé taper le mur sous voiture de sécurité. De telles erreurs sont embarrassantes mais peut-être normales pour un rookie, d’autant plus dans une voiture instable comme la Haas.
Ce genre de bourde n’est d’ailleurs pas coutumier des seuls rookies – Romain Grosjean ou George Russell étaient partis à la faute aussi sous voiture de sécurité ces dernières années.
Revenant sur son erreur d’Imola, Mick Schumacher a-t-il l’impression d’être déjà sous la pression des critiques, des réseaux sociaux, ou bien considère-t-il que toutes ces erreurs ne font que partie de l’apprentissage normal ? Comme à son habitude, le champion de F2 a voulu rester calme, serein et appliqué.
« J’ai dû décider en quelques millisecondes à Imola si je devais frapper le mur de face ou de côté. J’ai opté pour le frontal. De cette façon, j’ai pu continuer la course. »
« Je n’ai pas l’impression d’être trop critiqué, mais je ne suis pas non plus traité avec des pincettes. En fin de compte, je ne veux pas faire d’erreurs, mais cela arrive toujours, surtout à nous, les rookies. Nous sommes des êtres humains, pas des machines. »
Mais Mick Schumacher sait qu’il doit aussi montrer de francs progrès, et dès ce week-end peut-être à Portimao.
« J’ai maintenant conduit deux week-ends de course, fait des essais et passé du temps dans la voiture. Maintenant, la Formule 1 ne m’est plus étrangère, c’est ma nouvelle maison. Maintenant je peux me permettre d’aller à la limite parce que je sais comment la voiture réagit et comment je peux la rattraper. »
« Mais il est important que j’aille à la limite tôt, de préférence en EL1 ou EL2, comme ça je peux faire des changements en EL3. Si vous êtes à 95 % tout le temps en essais et à 100 % seulement en qualifications, mais que la roue arrière vous échappe, c’est trop tard. »
L’attitude et l’éthique de travail de Mick Schumacher ont d’ailleurs été louées par Günther Steiner, le directeur d’écurie, qui les a qualifiées de "remarquables". Mick Schumacher a donné un exemple de plus de cette éthique responsable : s’il a hâte de disputer ce double-header, à Portimao puis à Barcelone, c’est avant tout pour des raisons humaines.
« Je suis impatient de disputer ces deux courses car cela signifie que je peux passer encore plus de temps avec mes mécaniciens. Nous avons déjà beaucoup progressé ensemble. C’est extrêmement amusant de travailler avec eux et de passer du temps avec eux. Ils m’apprennent comment la voiture fonctionne, comment certains composants sont assemblés, car cela m’intéresse aussi. »
« On peut aussi voir les choses de cette façon : je suis assis dans une voiture de Formule 1, aucun doute. Bien sûr, cette voiture est plus rapide que tout ce que vous pouvez imaginer. Aucun profane ne peut se faire une idée de la sensation magnifique et - pardon - impressionnante qu’il y a à être assis dans une telle voiture. »
« Pour moi, il est important d’être toujours motivé à 100 % et de donner le meilleur de moi-même. »
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