’Je pensais avoir sauvé une vie’ : Sainz est frustré par sa pénalité
Binotto déplore une pénalité "très dure" à Zandvoort
Pénalisé de cinq secondes pour avoir été relâchée de manière non sécurisée dans la voie des stands, Carlos Sainz a réitéré son agacement face à cette décision. L’Espagnol reste convaincu qu’il est ressorti bien assez tôt devant Fernando Alonso, mais que son ralentissement à cause d’un mécanicien McLaren F1 a donné l’impression de danger.
"Je l’ai vu dans la voiture. Au moment où ils m’ont relâché, c’était clairement sécurisé avec Fernando" s’agace Sainz. "Mais ensuite, j’ai dû freiner pour ne pas heurter un mécanicien de McLaren qui est entré dans ma trajectoire de sortie, et c’est ce freinage qui a généré l’unsafe release, si on peut appeler ça ’unsafe’."
"J’ai clairement été frustré par cela, parce que je pensais avoir sauvé la vie de quelqu’un et ne pas avoir généré une situation dangereuse. Parce que j’ai pris une action d’évitement, ils vous donnent une pénalité, je trouve cela très frustrant et je vais parler avec la FIA maintenant parce que je ne comprends pas cela."
Binotto souligne la prudence de Ferrari
Le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, pense lui aussi que la pénalité était exagérée, et regrette que son équipe ait subi une sanction après avoir laissé passer la McLaren qui allait se garer à son emplacement.
"La pénalité de cinq secondes a coûté très cher à Carlos" a déclaré Binotto. "Honnêtement, je pense que la décision de la FIA, des commissaires, a été très dure. La raison est que lorsqu’il est arrivé, la McLaren était en train de passer."
"Nous avons maintenu Carlos dans les stands parce que nous savions qu’il aurait été dangereux de le lâcher à ce moment-là. Nous avons attendu d’avoir le bon espace et nous pensons que l’espace était là, avec l’Alpine qui arrivait, c’est pourquoi nous l’avons libéré."
"Ce qui s’est passé ensuite, c’est qu’il a dû ralentir presque jusqu’à s’arrêter, parce que l’équipe des stands de McLaren tournait autour de la voiture et pour être en sécurité avec les mécaniciens, il s’est presque arrêté."
"Le système anti-calage lui a aussi fait perdre du temps, et c’était trop tard. Mais le relâchement lui-même n’était pas dangereux. Sur cela et la façon dont Carlos a agi, c’était sûr, c’est pourquoi il semble que la décision globale était sévère."
Pas de pénalité pour le pistolet pneumatique égaré
Lors de l’arrêt précédent, qui avait duré 12 secondes, Ferrari avait laissé traîner un pistolet pneumatique sur la voie des stands, sur lequel Sergio Pérez a roulé. Les commissaires ont décidé de ne pénaliser aucun des deux pilotes pour cette action.
"Les commissaires ont déterminé que le pistolet de roue de Ferrari attribué à la roue arrière gauche était placé un peu plus loin de sa position habituelle mais toujours dans la voie intérieure, et que la Voiture 11 a rejoint la voie rapide après son arrêt au stand dès que possible" peut-on lire dans le verdict.
"Les commissaires ont pris en considération la configuration de la voie des stands qui est particulièrement courte et décident donc de ne pas prendre de mesures supplémentaires."
Et d’expliquer pourquoi Pérez n’a pas été pénalisé : "Les commissaires ont également déterminé que le léger contact du pistolet avec la Red Bull était plutôt dû à la configuration de la voie des stands de Zandvoort qui est particulièrement courte. Par conséquent, aucune action supplémentaire n’est prise."
Ferrari
Vasseur : ’Si vous ne prenez pas de risques, vous êtes mort’
Ferrari met en place divers plans pour le premier test d’Hamilton
Wolff veut garder une relation personnelle avec Hamilton
Montezemolo : Hamilton est un phénomène mais aussi un risque
+ sur Ferrari