Interdit de rentrer en Australie depuis 18 mois, Ricciardo a trouvé une seconde famille chez McLaren F1
Il raconte son arrivée à Woking
Si son adaptation, sur le plan de la performance pure, est difficile chez McLaren, Daniel Ricciardo n’a pas tardé à conquérir les cœurs et les esprits à Woking, fidèle à sa réputation de pilote souriant et amical.
Ainsi, l’Australien n’a pas hésité à passer tout le mois de février au McLaren Technology Center, pour pleinement découvrir sa nouvelle voiture, son nouvel environnement et surtout ses nouveaux collègues de travail.
McLaren a rendu la pareille à son nouveau pilote : l’équipe a ainsi, selon la FOM, écouté l’intégralité de ses échanges radio avec Renault en course pour développer la communication la plus efficiente possible avec lui !
Pour soigner encore sa cote d’amour, Daniel Ricciardo a même envoyé à son arrivée, à chaque employé de Woking, une casquette de base-ball… avec un petit mot dans chacune.
La FOM a pu avoir accès à ce petit mot personnalisé, et le voici : « Je voulais juste envoyer un petit mot pour remercier chacun d’entre vous. L’accueil que vous m’avez réservé a été incroyable, ça m’a donné chaud au cœur et des frissons. J’ai hâte d’être sur la piste et de donner le maximum, mais en attendant, j’espère que vous apprécierez la casquette. Merci, Daniel. »
Après Bakou, Daniel Ricciardo a confirmé que son intégration personnelle à Woking s’était déroulée pour le mieux...
« Je suis très à l’aise avec l’équipe. Nous avons tous une bonne relation. Nous avons fait beaucoup de travail avant la saison, donc le plus gros pourcentage qui reste à faire est de mon côté : il faut que je gagne en vitesse - et par là, je veux dire être à l’aise pour piloter la voiture comme il se doit. »
Woking est même devenue comme une seconde famille pour Daniel Ricciardo, qui, en tant qu’Australien, est peut-être le pilote du paddock ayant le plus souffert des restrictions de voyage dues à la pandémie.
« Le temps passé en famille est ce qui me manque le plus. L’autre jour, cela faisait un an que je ne les avais pas vus. Aujourd’hui plus que jamais, cela met en évidence que les pilotes qui ne viennent pas d’Europe… c’est le truc en plus qu’on doit gérer. Les gens l’oublient… »
« Même les autres pilotes ici dans le paddock, ils ne vivent peut-être plus chez eux, mais ils sont à une heure de route de leurs parents ou à une heure d’avion. Je n’ai jamais eu le mal du pays, j’ai été très bien depuis que j’ai quitté la maison, et je pense que c’est parce que j’ai été très motivé bien sûr, mais je pense que cette année va me tester pour ça. Un an, c’est long et il faudra probablement attendre 18 mois avant de les revoir. »
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