Imola 1994 a aussi fait prendre conscience des risques pour les spectateurs
Les circuits ont été largement revus
L’onde de choc laissée par le Grand Prix de Saint-Marin 1994 n’a pas juste été causée par les accidents de Roland Ratzenberger et Ayrton Senna, survenus lors des qualifications et de la course.
Au départ, la Benetton de JJ Lehto reste collée à la grille de départ (photo). Le Finlandais est évité par plusieurs pilotes, mais pas par la Lotus de Pedro Lamy, qui percute la Benetton immobilisée. Les deux pilotes sont choqués mais indemnes, notamment Lehto, qui avait été blessé aux cervicales quelques semaines auparavant.
En revanche, les roues arrachées par l’accident s’envolent dans le public et blessent neuf personnes. Au lendemain de ce week-end tragique, les risques seront également évalués pour les spectateurs, et pas seulement pour les pilotes, et la sécurité sur les circuits deviendra une priorité.
"Nous n’essayons pas uniquement de protéger les pilotes" explique Pat Symonds, ancien directeur technique et consultant pour la sécurité. "Des choses comme les câbles retenant les roues, et ce qui permet d’éviter qu’une voiture décolle, sont aussi - sinon entièrement - faites pour protéger les spectateurs."
"Nous ne voulons pas voir un pilote blessé, mais ceux qui sont impliqués en sports mécaniques acceptent que ce qu’ils font peuvent être dangereux. Il y a un risque qui va avec et ce risque est évalué et accepté, que l’on soit au volant ou dans la voie des stands. Un spectateur dans les tribunes ne doit pas avoir à évaluer un risque."
FIA
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