‘Il doit reconnaître quand il est à la limite’ : Tsunoda félicité mais sermonné par Tost
Un GP à Bakou contrasté
Yuki Tsunoda a connu un week-end contrasté à Bakou. Si l’on voit le verre à moitié plein, la performance pure était clairement au rendez-vous pour le rookie d’AlphaTauri : une première Q3 de l’année, une 7e place à l’arrivée. Yuki Tsunoda a fait ce que l’on attendait de lui dans ces circonstances et dans un Grand Prix émaillé d’incidents.
Mais si l’on voit le verre à moitié vide, Yuki Tsunoda s’est rendu coupable de deux nouveaux errements chroniques malheureusement chez lui, et qu’AlphaTauri lui reproche depuis Bahreïn. Il a été l’auteur d’une nouvelle sortie de piste, en fin de Q3, alors qu’il attaquait trop, comme à Imola par exemple en Q1. De plus il a eu un nouveau coup de sang à la radio, en demandant à son ingénieur de « la fermer » alors que ce dernier lui intimait l’ordre de pousser.
Le nouveau ‘coach personnel’ de Yuki Tsunoda, Franz Tost, son directeur d’écurie, a donc une lourde tâche : celle de sermonner Yuki Tsunoda tout en le félicitant pour ses progrès… Quels mots va-t-il trouver ?
« Yuki, je dois dire, à partir de vendredi, n’a cessé de progresser et est allé de plus en plus vite. »
« Son temps en Q2 était vraiment très rapide et il était aussi là en Q3. Sur son dernier relais, il a trop poussé et a freiné trop tard. Il doit apprendre à reconnaître quand il est à la limite. Si vous êtes dans les mêmes dixièmes que les autres meilleurs pilotes, alors il n’y a plus beaucoup d’espace pour être plus rapide. Vous devez reconnaître en tant que pilote, ’Je ne peux pas freiner plus tard. Je ne peux pas pousser plus fort’. »
« Mais encore une fois, c’est une sorte de processus d’apprentissage. Et je dois dire qu’au cours de ce week-end, il a déjà fait un grand pas en avant dans la compréhension de la voiture et aussi du côté du feedback technique. Par conséquent, je suis assez positif sur le fait que nous allons le mettre dans le bon chemin parce qu’il a une vitesse naturelle incroyable. »
Tost excuse cependant davantage son pilote qu’il ne le sermonne. Il rappelle qu’à Portimao, à Monaco, ou à Bakou, le rookie découvrait de nouveaux circuits, ce qui n’aide jamais.
« Depuis le début de la saison, il ne faut pas oublier qu’il y avait quelques circuits qu’il ne connaissait pas. C’était sa première fois à Portimao, par exemple, et à Portimao, nous n’avons tout simplement pas tiré le maximum de notre voiture du côté des réglages et ainsi de suite. Et puis à Barcelone, il a eu une défaillance technique - il aurait pu marquer des points là-bas, mais ce n’était pas sa faute. »
« Mais il apprend et ici à Bakou - nous savons tous que c’est un circuit difficile, ce n’est pas si facile - et jusqu’à la Q3, il était vraiment à un bon niveau et a montré un bon rythme. »
« Il ne faut jamais se crasher, mais se crasher en Q3, c’est une autre histoire. Ce que je n’ai pas aimé, c’est l’accident en Q1 à Imola, parce qu’avec une voiture aussi compétitive, on ne fait pas ça. Mais c’est cette intelligence des situations qu’il doit apprendre. Et cette intelligence va de pair avec l’expérience. On ne peut pas s’attendre à ce qu’un jeune pilote sache tout. »
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