Hülkenberg essaie d’expliquer sa longévité en F1
Il atteindra la barre des 200 GP à Mexico
C’est au Grand Prix du Mexique, fin octobre, que Nico Hülkenberg atteindra la barre des 200 Grands Prix. Il rejoindra ainsi le cercle des 200, qui compte 21 membres, comme Jean Alesi, Nico Rosberg, Valtteri Bottas, Riccardo Patrese, Nelson Piquet, Jarno Trulli…
200, c’est un sacré cap et une barre que Nico Hülkenberg n’aurait pu jamais atteindre sans son retour en F1.
Quel est donc le secret de sa longévité ?
« La constance, la performance, je ne sais pas ! » a-t-il confié au podcast Beyond the Grid.
« Il n’y a pas beaucoup de gens sur la planète qui ont fait cela. C’est une véritable réussite pour moi, qui n’ai jamais remporté de Grand Prix. Je suis donc très heureux de franchir le cap des 200. »
Avec l’âge, un pilote de F1 perd-il de plus en plus sa motivation ? Voire son talent ?
« Non, je ne pense pas que l’on perde son talent. Mais il est évident qu’avec l’âge, certaines choses deviennent moins bonnes, moins dynamiques. Fernando et Lewis démontrent que c’est encore possible. Chaque être humain est différent. La question est de savoir si l’on ressent toujours la passion, si l’on ressent le désir, si l’on est heureux, si l’on est prêt à travailler et si l’on a le talent, alors on peut rester très longtemps en F1. »
Physiquement, Nico Hülkenberg (36 ans aujourd’hui) n’est-il pas pourtant moins affuté qu’à ses débuts ?
« Non, c’est encore mieux maintenant. Aujourd’hui, mes statistiques physiques sont meilleures qu’au début de ma carrière. Je pense que j’ai ajusté certaines choses. L’expérience aide aussi, mais surtout l’hiver dernier, j’ai pris ça très au sérieux et j’ai beaucoup investi dans la préparation physique pour mon retour, parce que je sais quels étaient mes problèmes dans le passé et où je devais peut-être m’améliorer. Je cours plus vite. À la salle de sport, je peux faire plus d’exercices je suis tout simplement plus fort. »
De ces 200 Grands Prix, y en a-t-il un qui ressort ? La pole surprise de Nico Hülkenberg au Brésil en 2010, avec Williams ?
« Au Brésil en 2010, je savais que j’étais hors course pour avoir un baquet l’an prochain... Ce n’était pas mentalement la période la plus facile pour moi. »
« 2013 en Corée avec Sauber… je l’ai regardé par coïncidence l’autre jour. J’ai terminé quatrième, mais la façon dont j’ai conduit et tenu Lewis et Fernando à distance pendant la moitié de la course, c’était un pilotage très solide de ma part. J’ai vraiment aimé ce circuit et mon pilotage. »
« Le Brésil 2012 a également été l’un de ces Grands Prix remarquables. C’était une grande opportunité manquée [il était en tête de la course avant un accrochage]. J’aurais dû être un peu plus patient, cela aurait pu me rapporter gros. Tout cela me semble trop loin, il doit y en avoir d’un peu plus proches... »
En Australie cette année, Nico Hülkenberg est aussi passé tout proche d’un podium avec le chaos provoqué par le drapeau rouge, en fin de Grand Prix...
« C’était amusant aussi. C’était juste dommage qu’il y ait eu un drapeau rouge à la fin. »
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