Hülkenberg aimerait une ’tendance inverse’ sur la dégradation des pneus

Nico Hülkenberg a encore réussi à atteindre la Q3, mais le pilote Haas F1 n’a pas réussi à défendre sa place dans le top 10 au Grand Prix d’Espagne. L’Allemand révèle que la dégradation est le principal problème de l’équipe sur les longs relais, quel que soit le composé pneumatique utilisé.

"Nous avons atteint un niveau de dégradation des pneus très élevé" regrette Hülkenberg. "Tout au long de la course, juste après le départ, j’ai tout de suite eu un gros graining à l’avant et à l’arrière et j’ai reculé. Nous avons choisi de nous arrêter tôt, mais la tendance s’est poursuivie même sur les mediums et les durs."

"Je préférerais que ce soit l’inverse. C’est la tendance que nous avons observée depuis le début de l’année et nous devons essayer d’équilibrer les choses entre le samedi et le dimanche. Car s’il est agréable de faire une belle qualification, cela augmente toujours les attentes et on a ensuite une baisse de régime le dimanche qui n’est pas facile à gérer."

Malgré cette dégradation, le pilote Haas a tenté d’attaquer afin de limiter sa perte en performance. Cependant, les pneus se sont dégradés et il n’a rien pu faire d’autre.

"Nous devons essayer quelque chose, nous devons essayer de créer une opportunité. Si j’avais gagné cinq secondes au début, j’aurais obtenu le même résultat, nous le savons. Nous ne sommes pas ici pour faire une course tranquille. J’ai donc poussé consciemment, j’ai entendu les pneus hurler, mais je devais quand même le faire."

Interrogé sur les raisons de ce problème, Hülkenberg reste prudent : "Je pense que c’est probablement, comme toujours, un mélange de raisons. Je pense que notre voiture n’est pas si souple que ça. Je pense que notre voiture n’est pas très souple. Et c’est assez dur pour les pneus, en général."