Horner veut une lutte entre Ford et General Motors, mais sans Andretti
"Est-ce leur projet ou celui d’Andretti ?"
Christian Horner, le directeur de Red Bull, est intéressé à l’idée de voir General Motors s’engager en F1. Le constructeur américain prévoit de lancer sa marque Cadillac en catégorie reine, en association avec Andretti Global. Le Britannique pense que ce serait une très belle histoire pour les Américains et pour le public de la Formule 1.
"Si GM décidait de s’impliquer, l’idéal serait de le faire par l’intermédiaire d’une équipe existante" lance Horner. "Je suis sûr qu’une bataille entre Ford et GM... ces marques jouissent d’un grand patriotisme aux États-Unis, et d’un très grand nombre d’adeptes."
"La marque Ford à elle seule... vous êtes soit un homme de Ford, soit un homme de General Motors, et la compétition qui en résulterait pourrait être passionnante."
Mais le projet Andretti n’est pas vu d’un bon œil par les directeurs d’équipes, et Horner ne fait pas exception. Il s’interroge sur la possibilité de voir General Motors venir en Formule 1 sans l’arrivée d’une 11e équipe.
"Il faut se demander quel est le modèle économique qui sous-tend ce que GM cherche à faire. Est-ce leur projet ? Est-ce le projet d’Andretti ? S’il s’agit d’un véritable projet de GM et que leur seule option pour entrer en F1 est de passer par une franchise existante, de la même manière qu’Audi le fait, on pourrait espérer qu’ils fassent de même."
"Il n’y a pas si longtemps, il y avait quelques équipes insolvables, et ce n’est que récemment que la solidité des équipes est là. On peut donc comprendre pourquoi les équipes sont réticentes à s’agrandir et à se diluer, au lieu de dire qu’il faut rejoindre l’une des équipes en place, et c’est la nervosité du détenteur des droits commerciaux, je suppose."
Un succès "inimaginable" pour la F1 aux USA
Interrogé sur la forme de la Formule 1 aux Etats-Unis, il salue les progrès effectués ces dernières années, mais sait aussi que cela provient avant tout du succès de Drive to Survive, la série diffusée sur Netflix abordant les coulisses de la discipline.
"Si vous regardez la pénétration, vous devez reconnaître qu’un grand pourcentage est venu de la série Netflix. Ford est revenu en Formule 1, ce qui aurait été inimaginable il y a quatre ans, et cinq entreprises du classement Fortune 500 sont désormais représentées sur nos voitures."
"La base de fans se développe, les sites se développent, mais je pense que ce dont la Formule 1 a besoin, pour sa pénétration à long terme aux États-Unis, c’est de pilotes américains compétitifs et d’un pilote qui se bat pour les victoires."
Outre Logan Sargeant, actuel pensionnaire Williams, Horner note que de nombreux pilotes américains sont désormais sur la trajectoire de la F1 : "Il y a de plus en plus de pilotes qui arrivent aux États-Unis et qui passent par les formules de promotion, ce n’est donc qu’une question de temps."
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