Horner : Newey va prendre du temps avant de choisir son nouveau défi
"A mon avis tout le paddock a appelé Adrian"
Avec les rumeurs sur l’équipe dans laquelle pourrait revenir Adrian Newey en F1, étant donné qu’il a rencontré Fred Vasseur (Ferrari) à Londres plus tôt cette semaine et parlé à James Vowles (Williams), Christian Horner a déclaré qu’il doutait que le designer soit pressé de signer dans une équipe rivale.
"Nul doute que son téléphone a sonné ! Il n’y a pas que Ferrari ou Williams à mon avis tout le paddock a appelé Adrian," admet le directeur de Red Bull Racing.
"Je pense qu’il va d’abord prendre un peu de temps et réfléchir à… il a 65 ans."
"Je pense qu’il a mérité le droit de prendre un peu de temps libre et de passer du temps avec sa femme et sa famille. C’est ce qu’il veut vraiment faire."
"Ensuite, s’il décide qu’il veut faire un autre défi en Formule 1, pourquoi pas ? Qui sait ?"
"Ce qui est ironique, c’est qu’Adrian a toujours détesté chaque changement de réglementation ! 2026 est unique car il s’agit à la fois de la réglementation du châssis et du moteur. Mais le monde est très différent aujourd’hui, avec un plafond de coûts et des restrictions sur les ressources."
Horner a aussi rendu hommage à Newey et sa carrière jusque-là.
"Adrian a eu une carrière tellement merveilleuse. Il a travaillé dur ces 30 dernières années… sept ans avec Williams, sept ans avec McLaren et ensuite il a fait sa meilleure partie avec 20 ans chez nous."
"En parlant avec lui, il a atteint le point où l’équipe est en très grande forme, nous jouons à un niveau si élevé, je crois que c’est le bon moment pour lui de s’éloigner, de prendre un peu de temps en dehors de la F1."
"Il va encore travailler sur sa RB17, la voiture de piste que nous concevons, mais il a estimé que c’était le moment de faire une pause."
Le départ de Newey sera forcément un coup dur pour Red Bull.
"Adrian est un formidable ingénieur. Il est toujours à la recherche de cette performance, de ces défis – il repousse les limites. Mais surtout, sa camaraderie me manquera. Nous avons partagé beaucoup de hauts et de bas au cours des 18 dernières années et il a été assis à côté de moi sur le muret des stands pendant tout ce temps."
"Il y a eu, quoi, 117 victoires et pas mal de championnats du monde en cours de route. Il y a eu quelques bas ! Mais, vous savez, la camaraderie va certainement me manquer."
"Mais le coup dur sera amorti. Nos piliers sont en place pour l’avenir, l’équipe technique dispose de contrats à long terme. Cela fait un certain temps que nous pensions à ce moment."
"Cela devait toujours arriver à un moment donné, je pense que la structure que nous avons mise en place, qu’Adrian a contribué à transformer et à façonner dans l’ensemble qu’elle est maintenant, est bien placée pour prendre le relais et continuer pour produire des F1 fantastiques, comme nous l’avons toujours fait."
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