Horner : La ’machine de course’ Verstappen a ’gagné deux courses’ dimanche
Le directeur de Red Bull raconte cette "masterclass"
Christian Horner, le directeur de Red Bull, n’a pas caché son admiration pour Max Verstappen ce week-end à Imola. Le Britannique a été impressionné de voir son pilote signer la pole et remporter la course, tout en roulant pendant 5 heures sur les 24 Heures du Nürburgring virtuelles, sur le jeu iRacing avec son équipe Team Redline.
"Il est fondamentalement une machine de course, il est assez fréquent qu’il teste différents réglages le soir, donc ce n’est pas inhabituel pour lui de faire cela" a déclaré Horner. "Il a gagné deux courses. L’une dans une BMW M3 et l’autre dans une Formule 1. Vous avez entendu ce que cela signifiait pour lui. Il est allé chercher la pole et a fait une masterclass en course."
Horner reconnait en revanche que la fin de course a été bien plus stressante que prévu, et que la pression mise par Lando Norris était inattendue. Heureusement pour le Néerlandais, il a su garder un peu de marge dans les dernières boucles pour ne pas concéder le DRS à la McLaren.
"Dans le premier relais sur le médium, nous avions l’impression d’avoir tout sous contrôle. Après le passage au pneu dur, la première moitié du relais s’est très bien déroulée, mais nous avons commencé à perdre de la température dans le pneu, ce qui a eu un impact sur la performance."
"L’autre élément qui a rendu la situation particulièrement stressante en fin de course, c’est que Max avait déjà fait trois erreurs dans les limites de la piste, et qu’il ne pouvait donc pas se permettre d’en faire une seule."
"Max ne pouvait donc pas se permettre de faire une seule erreur aux limites de la piste. Il s’est brillamment comporté, et malgré la pression importante, il a pu gérer la situation et garder Lando juste en dehors du DRS."
Horner a révélé dimanche que Sébastien Buemi avait passé 11 heures dans le simulateur dans la nuit de vendredi à samedi pour corriger les problèmes rencontrés en essais libres, avec succès, et il salue le travail global de l’équipe.
"Nous avons beaucoup travaillé sur les réglages vendredi soir et samedi, et nous avons réussi à rééquilibrer la voiture et à la placer dans une meilleure fenêtre. C’était un grand plongeon. C’est là qu’il ne faut jamais sous-estimer le soutien de l’équipe à l’usine, des pilotes de simulateurs, et il faut rendre à César ce qui appartient à César."
"L’essence même de l’équipe est d’être capable de réagir quand les choses ne vont pas bien, et nous avons réussi à renverser la situation. Ce résultat de vendredi, toutes nos analyses auraient dit que ce n’était pas possible. Mais nous avons réussi à renverser la vapeur et à gagner la course."
Le directeur révèle que Red Bull a d’abord craint Charles Leclerc, avant de voir Norris revenir en grande forme : "[Après 40 tours], nos yeux étaient rivés sur Leclerc, allait-il franchir le pas et poser un défi ?"
"Mais Lando, quelle que soit la fenêtre dans laquelle il a réussi à faire entrer son pneu, a soudain donné vie à sa voiture. Cela montre à quel point ces voitures sont sensibles aux différentes conditions."
Red Bull
’On n’a pas besoin de ça’ : La dispute Russell-Verstappen va-t-elle trop loin ?
Verstappen est ’fier’ mais pense que Red Bull ’méritait mieux’
Verstappen a ’essayé de rendre tout le monde enthousiaste’ au Rwanda
Temps en soufflerie : la bonne affaire de Red Bull, mauvaise nouvelle pour Alpine F1
+ sur Red Bull