Horner : L’engagement de Red Bull en F1 ’n’a jamais été aussi fort’

Une marque qui n’a pas eu besoin d’investisseurs externes depuis sa création

7 février 2025 - 16:59
Horner : L'engagement de Red (…)

Red Bull Racing reste, avec Ferrari, l’une des très rares équipes sur la grille de départ de la F1 qui a toujours su se débrouiller seule financièrement dans l’ère de la F1 moderne.

Si elle a naturellement attiré de nombreux sponsors et partenaires au fil des ans, notamment au fil de ses succès, elle n’a jamais eu à demander des investissements à des sociétés extérieures.

Un tiers de Mercedes F1 appartient maintenant au fondateur milliardaire d’Ineos, Sir Jim Ratcliffe ; McLaren a longtemps été aidée par Mumtalakat, le fonds souverain de Bahreïn, et a même été forcée d’accepter une injection de liquidités de MSP Sports Capital fin 2020.

Sauber a été rachetée par Audi, Williams appartient à la société d’investissement privée Dorilton Capital, tandis qu’Aston Martin, qui avait racheté Force India / Racing Point par son propriétaire Lawrence Stroll, est désormais soutenu par un consortium.

"En ce qui concerne la position de Red Bull sur les investissements extérieurs, elle n’a jamais eu à être discutée depuis que Red Bull a rejoint la Formule 1," se félicite Horner avec une certaine fierté.

"Je pense que l’engagement envers la Formule 1 n’a jamais été aussi fort, en particulier avec le projet moteur, et tout ce que la marque Red Bull investit à l’échelle mondiale dans la Formule 1 avec notre propre Grand Prix et la quantité de promotion qu’elle consacre au sport."

Même la F1 a dû être rachetée par Liberty Media à Bernie Ecclestone. Le sport n’a cessé de se renforcer depuis, chaque équipe est désormais évaluée à au moins 1 milliard de dollars, les pays se bousculent pour rejoindre le calendrier et la F1 attire un flot constant de sponsors lucratifs, comme le partenariat avec LVMH qui a débuté cette année et qui est évalué à 1 milliard de dollars sur les 10 ans de son contrat.

Dans les coulisses toutefois, Greg Maffei a démissionné de son poste de PDG à la fin de l’année. Il a été remplacé par le président John Malone à titre intérimaire. De plus, Chase Carey, l’ancien PDG de la F1, est revenu au comité exécutif du conseil d’administration de Liberty pour soutenir l’actuel président et PDG de la F1, Stefano Domenicali.

Horner ne pense pas que ces changements vont changer les choses.

"En ce qui concerne Liberty, il est évident qu’ils traversent une évolution. Greg Maffei a fait un excellent travail pendant son mandat, des changements ont été apportés et c’est formidable de voir Chase Carey revenir, même si c’est dans un rôle plus éloigné qu’auparavant."

"Quand on regarde la force du sport, la demande pour la Formule 1, les pays qui poussent pour organiser des courses de Formule 1, les investissements réalisés dans le sport, les accords comme celui avec LVMH, l’intérêt pour le sport n’a jamais été aussi fort et il appartient au sport de continuer à être à la hauteur sur la piste."

redbull2_66_-4.jpg