Horner et Brown rendent hommage à Eddie Jordan
"Il était le cœur et l’âme de toutes les fêtes"

Les hommages à Eddie Jordan, décédé cette semaine, se multiplient toujours dans le paddock du GP de Chine de Formule 1 à Shanghai.
L’ancien patron de Jordan GP a marqué les esprits, notamment ceux des plus anciens directeurs présents sur la grille. C’est le cas de Christian Horner, le directeur de Red Bull Racing.
"Oui, c’est incroyablement triste. C’était une personnalité marquante, une source d’inspiration pour avoir mené son équipe de la Formule Ford à la Formule 1," dit-il.
"Il nous manquera énormément. Mes souvenirs personnels remontent à 1991, lorsque j’étais un jeune pilote de course en herbe, et que je l’ai rencontré pour la première fois. Il venait d’emménager dans une usine qu’il avait construite à Silverstone."
"Il a pris le temps de me parler tard dans la soirée des prochaines étapes de ma carrière, et son conseil était le suivant : ’Le secret du sport automobile, c’est qu’il faut un bon sponsor, et bienvenue au Piranha Club’. C’était un personnage hors du commun. C’était toujours un plaisir de le côtoyer. Il était le cœur et l’âme de toutes les fêtes."
"Son amour de la musique était légendaire. Lui et son groupe voulaient jouer n’importe où. Il nous manquera énormément. Le sport n’est plus la même fête depuis l’absence d’Eddie. Il a donné sa chance à de nombreux pilotes… il était un grand défenseur des jeunes talents, pas seulement des pilotes, mais aussi des ingénieurs, des techniciens et des designers."
"Tant de gens dans ce paddock lui doivent une fière chandelle pour les opportunités qu’il a offertes. C’est donc avec une grande tristesse que j’ai appris son décès."
Pour Zak Brown, le PDG de McLaren qui est arrivé en F1 dans les années 2010, "Eddie était une grande personnalité, un vrai pilote. Il a contribué à la grande carrière de nombreux pilotes et pilotes de course. Je me souviens d’être allé à Spa en 91 lorsque Michael Schumacher a fait ses débuts au volant de sa voiture et s’est qualifié, je crois, 7e. Une voiture de course emblématique."
"Il était dans la cour des grands. Je pense qu’à la fin des années 90, il a fait un beau parcours au Championnat. C’était une personnalité formidable et il nous manquera terriblement. Nous avons besoin de plus de gars comme Eddie Jordan en Formule 1, ils sont un peu le centre de l’attention."
Oliver Oakes, le directeur d’Alpine F1, n’a pas vraiment connu Jordan. "Mais je pense que c’est une véritable source d’inspiration, n’est-ce pas ?"
"En écoutant Flavio (Briatore) en parler, il a eu quelques accrochages avec lui. De mon côté, mon équipe Hitech a débuté dans une unité de Silverstone, dans son petit parc, à côté de l’ancienne usine Jordan. C’était un gars incroyable et il laisse un grand héritage."

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