Horner défend Leclerc après l’accident du pilote Ferrari
Le directeur de Red Bull se félicite de la victoire en France
Red Bull a remporté le Grand Prix de France de F1 après une course en deux phases. La première a vu Max Verstappen attaquer derrière Charles Leclerc, et la seconde a vu le Néerlandais gérer, après l’accident du pilote Ferrari.
Christian Horner, le directeur de Red Bull, aurait aimé voir la lutte entre les deux hommes se prolonger, et savoir si l’arrêt au stand anticipé de Verstappen aurait suffi à lui faire prendre la tête. Le Britannique est toutefois satisfait que Leclerc n’ait pas été blessé.
"Nous aurions tous aimé, mais le principal est que c’était un gros accident et que Charles va bien" a déclaré Horner. "Nous avons dégainé les premiers, nous avons choisi l’undercut et nous avions la position en piste, mais nous n’avons pas pu voir comment ça se serait passé. C’est une belle victoire, importante."
Interrogé quant à savoir si Leclerc était un pilote plus prompt à avoir des accidents, Horner l’a défendu : "Je ne pense pas. Je ne sais pas si quelque chose d’autre a contribué à son accident, mais c’est un pilote très fort. Ces deux gars se poussent à la limite, et ces voitures sont à la limite dans ces conditions. Sa malchance a été notre chance aujourd’hui et ça a changé au cours de l’année."
"On ne saura pas" si la stratégie était bonne
En revanche, Horner ne pense pas que le premier relais ait vraiment été une lutte. Bien que Verstappen ait pu s’accrocher à Leclerc tout au long du premier relais, la Red Bull n’était pas en mesure de prendre la tête.
"Il n’y a pas eu de chat et de souris, la voiture était très rapide à la sortie du virage 6, on n’arrivait pas à être assez proches pour faire fonctionner le DRS afin de dépasser. Mais avec moins de carburant, ç’aurait été intéressant de voir comment ça se serait passé avec les pneus durs."
"Mais comme je l’ai dit, nous avions la position en piste et nous étions très rapides dans le secteur 2, cela aurait pu aider pour dépasser Charles, mais on ne le saura pas. On voulait faire deux arrêts, mais on a converti la stratégie en un seul arrêt car la cours évoluait sans cesse."
Pérez "malchanceux" lors de la relance
Sergio Pérez a occupé la troisième place durant une bonne partie de la course avant de se faire dépasser par George Russell à la relance. Le Mexicain s’est agacé d’une relance mal communiquée sur les écrans par la direction de course, et Horner explique que cela a aidé Russell, qui était plus inconstant lors de la neutralisation.
"Le problème de la voiture de sécurité virtuelle, c’est qu’il faut rester dans un delta. Checo était pile dans ce delta tandis que George ralentissait et accélérait, tout en restant sous le delta, jusqu’à ce que ça repasse au vert."
"Grâce à cela, il avait 30 km/h de plus à la relance, c’était presque comme voler un départ ou le faire parfaitement. Il a été chanceux et Checo a été malchanceux, et on aurait aimé le voir sur le podium, mais c’est comme ça."
Horner s’attend désormais à une course serrée en Hongrie : "Ce sera serré, ce genre des circuits est un peu comme Monaco sans les barrières, et l’on s’attend à ce que Ferrari soit très compétitive. Les dépassements sont difficiles donc il sera important de rester compétitifs ; Le championnat semble bien mais la saison est encore longue."
Le Britannique ne sait pas si Mercedes F1 pourra se joindre à la fête entre Ferrari et Red Bull : "Nous verrons, ils étaient rapides aujourd’hui, Max avait quand même dix secondes d’avance à la fin de la course, mais ils ont clairement fait des progrès."
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