Hamilton-Verstappen-Alonso : le ‘trio magique’ de la F1 loue son respect en piste
11 titres de champions sur le podium à Montréal
Il y avait 11 titres de champions du monde réunis sur le podium du Grand Prix du Canada, avec Max Verstappen, Fernando Alonso et Lewis Hamilton.
D’ailleurs les 3 premiers de Montréal étaient les trois seuls champions du monde sur la grille.
Qu’est-ce que cela inspire à Max Verstappen ? Le Néerlandais est-il si fier de dominer ce podium prestigieux, composé de pilotes qui luttent depuis 15 ans l’un contre l’autre et qu’il a peut-être d’abord vus à la TV avant de les affronter sur la piste ?
« Il y a 10 ans, je n’étais pas sur la grille de départ, alors... Non, je me souviens, à l’époque, je regardais ces deux-là déjà en Formule 1 courir l’un contre l’autre. Alors, bien sûr, je suis très heureux, maintenant que je suis aussi en Formule 1. Courir contre eux est probablement la meilleure chose qui soit. »
« Lorsque nous pouvons partager un podium ensemble - je pense que nous l’avons fait plusieurs fois maintenant - c’est formidable. Bien sûr, ils voudraient certes qu’on échange nos positions ! Mais je suis heureux d’être au milieu [du podium] pour le moment. »
Fernando Alonso, le vétéran, l’animal, le vieux briscard du plateau, connaît comme une nouvelle jeunesse dans son équipe Aston Martin F1, avec laquelle il peut lutter contre les Red Bull ou les Mercedes.
Mais l’émotion ne prend pas le dessus chez le "racer" Alonso qui analyse tout de suite l’intensité de ces batailles en course.
« C’est bien, c’est génial. J’aime vraiment ces batailles et ces podiums. C’est arrivé en Australie, je crois la dernière fois et maintenant ici, et il y a beaucoup de respect, beaucoup de talent quand vous vous battez contre Max, Lewis. »
« Vous savez que vous n’avez pas le droit à l’erreur parce qu’ils en profiteront, et ils ne feront pas d’erreur, eux. Donc, si vous voulez les battre, vous devez être dixième après dixième, le plus rapide pour combler l’écart. Ce n’est pas un avantage. C’est une bataille très intense, très juste, très respectueuse, même avec les possibilités de dépassements qu’on a avec le DRS. »
« De mon côté, quand j’ai dépassé Lewis… vous savez que vous pouvez faire confiance à ce qu’il fait : il défendra fort mais dans les limites. Je pense que c’est la même chose au départ, quand vous commencez dans les deux premières lignes avec ces gars-là, vous savez qu’il y a un sens de la conscience et du respect qui n’est pas toujours présent dans d’autres parties. »
Les mésententes passées entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso semblent loin : le pilote Mercedes apprécie l’hommage rendu par son homologue d’Aston Martin F1...
« Je n’ai pas grand-chose à ajouter, mais je suis d’accord avec Fernando, c’est un privilège d’être ici à se battre contre ces deux-là qui ont fait des choses incroyables dans leur carrière. C’est un trio emblématique, iconique. Je ne sais pas s’il y a déjà eu un tel trio de tête. »
« Mais oui, il y en aura d’autres de ces podiums. Comme Fernando l’a dit, il y a beaucoup de respect entre nous parce que nous avons pu courir si près l’un de l’autre et nous avons confiance l’un en l’autre. J’espère vraiment qu’à un moment donné, nous aurons des performances plus proches entre nos voitures, et alors nous aurons une course beaucoup plus excitante à l’avenir. »
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