Hamilton révèle son plus grand regret dans son accession à la F1

"Si je pouvais revenir en arrière et me parler à moi-même..."

Par Franck Drui

17 avril 2023 - 08:51

Lewis Hamilton s’est confié sur son parcours qui l’a mené à la Formule 1. Et si le Britannique a évidemment réussi de la plus belle des manières, en partant en plus d’un milieu social très modeste, il y a tout de même des choses qu’il aurait pu mieux faire quand il était jeune.

Alors lorsqu’on lui demande quel conseil il pourrait maintenant se donner à lui-même plus jeune, à ses débuts en F1, il y a un élément qui ressort. Un regret.

"Je me souviens du début. J’ai eu l’un des meilleurs - sinon le meilleur - début de compétition que j’ai jamais vraiment eu, j’ai presque eu la deuxième place lors de ma première course à Melbourne."

"Je viens de sortir du garage, je me souviens avoir vu mon père et nous ne pouvions tout simplement pas y croire. Nous étions en quelque sorte en train de nous pincer."

"Ce fut un si long voyage, et il y a eu tant de fois où nous avons douté de nous-mêmes. Il y a eu tant de fois où nous ne savions pas si cela allait arriver."

"Il y a eu tellement de larmes et d’explosions émotionnelles, puis tellement de persévérance et de détermination de notre part en famille, pour enfin être dans le paddock de la F1.

"Une fois sur la piste à Melbourne en 2007, nous savions que c’était réel car, jusque-là, cela aurait pu nous être retiré à tout moment."

"Alors je ne changerais pas mes débuts. Mais si je pouvais revenir en arrière et me parler à moi-même plus jeune, je dirais de ne pas prendre les choses trop au sérieux ou de vous prendre trop au sérieux."

"Je pense que j’ai été tellement pris dans l’intensité de vouloir être parfait et de courir, courir, courir, courir, que je me suis complètement isolé des choses amusantes de la vie qui se trouvent tout au long du voyage en même temps. C’est mon plus grand regret."

"Alors je me dirais : ’Amuse-toi aussi’. Je suppose que j’ai vécu très longtemps avec l’idée que cela pourrait toujours m’être enlevé, et j’ai vécu de cette façon pendant très, très longtemps."

"Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Cela vous garde juste sur vos gardes et vous permet de travailler. Cela vous permet de rester honnête."