Hamilton ‘ne pourrait être plus heureux’ et ‘ose rêver’ de victoire en Hongrie
Aussi heureux que déshydraté !
Et de 4 pour Lewis Hamilton ! Pour son 300e Grand Prix en F1, le pilote Mercedes est monté sur son 4e podium consécutif. Le premier en compagnie de son coéquipier, George Russell.
Très heureux après la course, le vice-champion du monde 2021 évoquait un vrai petit « triomphe. »
« Je ne pourrais pas être plus heureux ! »
« Bien sûr, si nous avions gagné, ce serait une autre étape de franchie, mais je ne m’attendais vraiment pas à ce résultat. Évidemment, je priais et espérais que nous pourrions nous battre pour un podium, comme une troisième place, mais je ne peux pas croire que nous avons une deuxième place - c’est énorme pour nous. »
« C’est évidemment malheureux pour Charles, mais nous avons fait un excellent travail sur la fiabilité en tant qu’équipe, donc je dois vraiment remercier l’équipe pour cela. »
« Collectivement, en tant qu’équipe, même si nous n’avions pas le rythme des voitures de tête... Vous savez, c’est un résultat incroyable pour nous, pour George et moi d’être ici. George a fait un excellent travail aussi. C’est un progrès, même si nous ne comblons pas nécessairement l’écart en tant que tel en qualifications… mais ce sont de grands points pour nous. »
Avoir battu, avec les deux Mercedes, la Red Bull de Sergio Pérez en rythme de course, était un vrai accomplissement pour les Flèches d’Argent.
« Oui, on l’a fait tous les deux avec George. Au début, les garder derrière était vraiment difficile, étant donné que leur vitesse en ligne droite était impressionnante. Donc il fallait essayer de les garder hors de la zone DRS, c’était vraiment l’astuce, et puis l’utilisation des pneus, c’était probablement la clé. »
« Je ne pense pas que George et moi nous attendions à être deuxième et troisième. C’est énorme pour moi et je suis impatient d’apporter cette énergie positive à Budapest. »
Cependant Lewis Hamilton ne semblait pas avoir le rythme d’un Max Verstappen qui gérait en tête...
« J’essayais de suivre le rythme de Max. Il était tellement rapide. Je suis resté avec lui pendant deux, peut-être deux tours et puis... mais littéralement je suis à fond dans la ligne droite et il s’éloigne. C’est, je pense, le plus gros... un des plus gros déficits était la vitesse de pointe. Donc si vous perdez quatre dixièmes, peu importe ce que c’est, vous ne pouvez rien y faire. Nous devons travailler pour améliorer cela à l’avenir. Et comme je suis sûr qu’il y a quelques autres points où nous pourrions être meilleurs. »
Lewis privé de boisson le jour où il voulait boire !
Très heureux, Lewis Hamilton était aussi cependant très déshydraté : son système de boisson ne marchait pas durant le Grand Prix et on l’a vu allongé, épuisé, après l’épreuve fort logiquement dans la ’cool room’.
« Si je suis vraiment honnête, je bois très rarement pendant la course. J’oublie toujours. Et je me suis beaucoup hydraté avant la course, mais au 20ème tour, je me suis dit "je pourrais vraiment boire un verre" et ça n’a pas marché. Et je n’avais pas essayé depuis si longtemps. Peut-être que ça n’a pas marché depuis longtemps. Peut-être que l’eau s’est évaporée, qui sait ? Ce n’est pas grave. Heureusement, après, j’ai pu boire un verre. »
« Mais quelle journée, quel week-end. Surtout avec l’absence des EL1 [remplacé par Nyck de Vries]… je suis très fier de l’équipe - c’est un résultat incroyable. Gagner des courses et obtenir des résultats comme ça, c’est tout un ensemble. »
Au-delà de la performance en progrès, Lewis Hamilton tient à souligner en particulier la fiabilité des siens.
« Bien sûr, nous savons que nous n’avons pas tout à fait le rythme des deux équipes [Ferrari et Red Bull] devant, mais la fiabilité est une partie fondamentale énorme du processus, donc je suis très fier de mon équipe pour avoir la fiabilité que nous avons. Et quel beau résultat... C’est vraiment spécial pour nous. »
Une victoire en Hongrie ?
Et si en Hongrie, avec un meilleur rythme en qualifications, Lewis Hamilton pouvait remporter sa première victoire de l’année ? Après tout, le Hungaroring est l’un de ses (nombreux) circuits fétiches.
« J’ose rêver, c’est sûr ! Mais ça va être difficile. Red Bull et Ferrari sont si rapides, et Ferrari a fait un grand pas en avant ce week-end et ce sera difficile à battre à Budapest. Mais il va faire chaud et j’espère que notre voiture sera un peu meilleure là-bas. Je ne le saurai pas avant d’y être, alors je croise les doigts ! »
Voilà qui est aussi prometteur pour le moyen terme et notamment la Mercedes de l’an prochain.
Mercedes F1
Wolff veut garder une relation personnelle avec Hamilton
Hamilton : Je n’arrive pas à croire que je vais chez Ferrari
Officiel : Bottas revient chez Mercedes F1 en tant que pilote de réserve
Pourquoi Marko et Wolff se sont ’rapprochés’ depuis 2021
+ sur Mercedes F1