Hamilton n’est ‘pas du tout déçu’ par la stratégie de Mercedes F1
Il explique pourquoi il n’a que très peu défendu en fin de GP sur Verstappen
De l’aveu même de Max Verstappen, le dépassement final réussi sur Lewis Hamilton au Paul Ricard était « facile » pour le Néerlandais, étant donné la différence du niveau de vie des gommes entre les deux monoplaces. C’est pour cela que Lewis Hamilton n’a pas trop résisté, une attitude jugée « honnête » par Christian Horner lui-même.
Le pilote Mercedes a expliqué pourquoi il avait finalement peu défendu sa première place…
« Tout d’abord, il y a des marbles (boulettes de gommes usées) à l’intérieur, donc je ne voulais pas détériorer mes pneus plus qu’ils ne l’étaient déjà. Max avait le DRS ouvert, s’il ne m’avait pas passé là, il m’aurait passé sur la ligne droite d’après, donc ça n’a fait aucune différence. »
« Et je n’avais plus de train avant sur la voiture, il m’aurait eu de toute façon, donc il était inutile de défendre plus fort. Vous avez vu ce qui s’est passé avec Valtteri [Bottas], il a juste fini par aller tout droit, donc ça ne sert à rien d’abîmer les pneus plus longtemps. »
Au niveau de la stratégie, Mercedes n’aurait-elle pas pu et dû parier, comme Max Verstappen et Red Bull, sur deux arrêts aux stands ? Lewis Hamilton tentait de relativiser - il était bien moins mécontent que son coéquipier après-course...
« Deux arrêts, probablement... deux arrêts auraient pu faire le travail mais ce n’était pas du tout dans les cartes pour nous, donc nous allons faire une analyse et essayer de comprendre pourquoi. »
« Nous avons fait du bon travail et ça n’a pas marché, donc je ne suis pas très déçu. J’ai fait le meilleur travail que je pouvais. Bien sûr, il y a des choses que nous aurions pu faire un peu mieux, mais dans l’ensemble, ils ont été plus rapides que nous tout le week-end, donc c’est un vrai reflet de leur rythme. »
« Je suis sûr que si nous regardons en arrière, si nous nous étions arrêtés plus tôt - avant qu’ils ne s’arrêtent - et que nous avions pris de l’avance, en adoptant une stratégie à deux arrêts aux stands, nous aurions probablement pu gagner la course. Mais ça aurait quand même été très difficile - leur rythme était généralement très, très solide. J’étais capable de le tenir à distance quand il était derrière moi, mais s’il n’avait pas fait l’erreur dans le virage 1, ils auraient probablement mené la course jusqu’au bout. »
« La seule option que j’avais était de rester dehors, sinon il aurait juste pris de l’avance et je n’aurais pas pu passer parce qu’ils étaient trop rapides sur les lignes droites, donc la seule option était de rester en dehors aussi longtemps que possible et d’espérer que les pneus tiennent le coup. »
Un autre facteur n’a pas aidé Lewis Hamilton à préserver ses gommes sur une stratégie à un seul arrêt : les conditions de piste. Avec la pluie du matin et le vent, la glisse des pneus était en effet bien plus prononcée…
« Comme Max le disait, il y avait des rafales, c’était glissant, donc c’était assez délicat avec les conditions et je dirais que les conditions étaient pires pour nous ; et ça a rendu les choses vraiment difficiles tout au long du tour. C’était juste inconstant tout au long du tour. »
« Il est évident que les autres jours, il faisait plus chaud, donc on pourrait penser que sur une piste plus chaude, on aurait plus de dégradation. Ce fut l’inverse alors qu’il faisait plus froid. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée mais la dégradation était beaucoup plus grande que ce que quiconque dans mon équipe pensait. »
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