Hamilton n’avait ’pas le rythme’ pour prétendre au podium en Hongrie
Une course décevante depuis la pole pour Mercedes F1
Lewis Hamilton ne cachait pas sa déception après avoir terminé en quatrième place en Hongrie. Le pilote Mercedes F1 s’élançait de la pole position mais a subi du patinage au départ, ce qui lui a coûté trois places. Mais il n’est pas frustré par cela, car il estime qu’il ne pouvait pas jouer le podium.
"J’ai lancé le départ comme je le devais, une bonne impulsion par rapport à Max, mais j’ai eu du patinage, et j’étais attaqué jusqu’au virage 2. J’ai eu un peu de patinage, puis évidemment Max était à l’intérieur et il m’a poussé au large, et j’ai été fait comme un rat par les deux McLaren. Mais ça n’a pas d’importance, je n’avais pas le rythme pour lutter contre ces gars" a déclaré Hamilton.
Le septuple champion du monde n’a pas apprécié le comportement de sa voiture : "L’équilibre de la voiture était assez horrible lors de ce premier relais. Beaucoup de sous-virage, de survirage, de manque d’équilibre dans les virages - et je ne pouvais tout simplement pas les suivre."
"Mais petit à petit, au fur et à mesure que nous avons parcouru les deux relais suivants, la voiture a commencé à devenir beaucoup plus maniable, puis le dernier relais était évidemment bien meilleur. Si nous avions eu le rythme que nous avions à la fin plus tôt, nous aurions été un peu meilleurs je pense sur l’ensemble de la journée."
"Mais c’était difficile et je savais que ce serait difficile de dépasser Sergio car ils sont rapides. Hier était une bonne journée, on se satisfait de la pole, c’était un effort incroyable de la part de l’équipe pour arriver là où nous en étions et battre tout le monde en qualifications a été vraiment spectaculaire pour nous. Mais nous sommes très loin de pouvoir gagner pour le moment."
Une remontée inattendue pour Russell
De son côté, George Russell est remonté jusqu’à la sixième place, alors qu’il s’élançait 18e après une qualification ratée. Il admet lui-même qu’il ne pensait pas réussir une telle remontée, Mercedes l’ayant prévenu que les points seraient difficiles à marquer.
"La sixième place est au-delà de nos espérances. Les stratèges annonçaient la 11e place avant la course et la septième si nous maximisions tout" raconte le Britannique. "Nous voilà sixièmes devant les deux Ferrari, qui sont parties 12 positions devant nous."
Il est satisfait d’avoir pu remonter de la sorte : "La voiture était vraiment rapide. Cet endroit est l’un de mes circuits préférés, l’un de mes meilleurs circuits, et en tant qu’équipe, nous nous débrouillons généralement très bien ici."
"Ce n’est pas une surprise de voir à quel point nous sommes rapides aujourd’hui. C’est décevant parce que je pense que nous aurions pu être dans le même temps que Lewis hier" poursuit-il, déroulant ensuite les conséquences de cette mauvaise place au départ.
"Pour l’équipe, si nous avons deux voitures sur les deux premières lignes, la dynamique change complètement. C’est une petite opportunité manquée, mais je pense que nous avons pris des points sur la deuxième place au championnat, donc nous nous en contentons."
McLaren ou Mercedes comme deuxième force ?
Sur la question de savoir si c’est McLaren ou Mercedes qui a la deuxième meilleure voiture, Russell se veut prudent : "McLaren semble avoir une petite longueur d’avance, surtout du côté de Lando [Norris]. Lando a fait un excellent travail."
"Mais j’ai également été impressionné par Oscar [Piastri] cette année. Il n’a pas vraiment fait de faux pas et, en tant que débutant, c’est impressionnant. Il finira par atteindre le niveau de Lando. Quand ce sera le cas, ils seront une vraie menace."
"Je pense que nous avons suffisamment de marge jusqu’à présent pour les tenir à distance jusqu’à la fin de la saison. Je dirais que nous sommes à égalité avec McLaren."
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