Hamilton : Les commissaires ‘créent des règles’ aboutissant à des situations ‘ridicules’

Mais Mercedes et son pilote vont étudier de près le règlement à l’avenir

Par Alexandre C.

27 septembre 2020 - 18:36
Hamilton : Les commissaires ‘créent des

Après la double pénalité qu’il a reçue à Sotchi, Lewis Hamilton pensait se retrouver dans une zone dangereuse : il aurait compté 10 points de pénalité sur son permis ; à 12, c’est une suspension pour une course (et il ne récupérera pas de points avant le Grand Prix de Bahreïn).

Mais coup de théâtre : les commissaires ont finalement décidé d’annuler ces deux points de pénalité, la remplaçant par une amende de 25 000 € pour son équipe. (information à lire ici).

Avant cette décision surprise, le pilote Mercedes avait franchement mis la pression sur les commissaires sur ce sujet du permis à points, critiquant des décisions absurdes voire inventées…

Lewis Hamilton n’en démordait effectivement en conférence de presse à Sotchi : il trouve que le traitement qui lui est infligé est injuste. Et de mettre la pression sur les commissaires : il étudiera de près le règlement pour les prendre en défaut si besoin est !

« C’est ridicule les points de pénalité qui sont donnés aux gens cette année en général ! »

« Du point de vue du pilote, si vous mettez quelqu’un d’autre en danger, si vous heurtez quelqu’un, vous devriez bien sûr recevoir des points de pénalité. Je n’ai fait de mal à personne, je n’ai mis personne en danger. »

« C’est donc une règle ridicule, mais c’est ce qu’elle est. Je vais juste m’assurer que je sois bien propre à l’avenir. Sans leur donner d’excuse pour quoi que ce soit. »

« Je suppose que nous allons passer en revue le règlement et choisir les domaines où ils peuvent créer des règles, les domaines où des pénalités n’ont jamais été données auparavant, et nous allons essayer de comprendre tout cela et nous assurer que nous nous couvrons sur celles que nous connaissons. »

« Comme je l’ai dit aujourd’hui, je pense que personne n’a jamais été sanctionné pour [cela] auparavant, alors nous allons travailler dur. J’ai déjà traversé des saisons sans pénalités, alors je dois m’assurer de ne pas leur donner de raison, même pas un début de raison. »

Après l’arrivée le pilote Mercedes a même eu des mots forts, en estimant que la FIA et les commissaires voulaient l’empêcher de gagner le titre, de le stopper dans sa course aux records. Que voulait-il dire par là ? Serait-il dans le viseur de la FIA ?

En conférence de presse, Hamilton baissait d’un ton...

« Je ne pense pas nécessairement que ce soit pour moi, je pense probablement que la plupart des équipes - chaque fois qu’une équipe est en tête, elle fait évidemment l’objet d’un examen minutieux. Tout ce que nous avons sur notre voiture est contrôlé et vérifié trois fois, trois fois. Ils modifient les règles, comme le règlement du moteur, et beaucoup de choses qui empêchent de garder la course passionnante, je suppose. Je ne sais pas si les règles - en ce qui concerne ce qui s’est passé aujourd’hui - ont un rapport avec cela, mais naturellement, c’est ce que l’on ressent, on a l’impression de se battre en ayant à remonter une pente à chaque fois, mais c’est bon, ce n’est pas comme si je n’avais jamais fait face à de l’adversité auparavant. Alors nous gardons la tête baissée et continuons à nous battre et à essayer de faire un meilleur travail et d’être plus propres, comme je l’ai déjà dit. »

Lewis Hamilton va-t-il vouloir s’expliquer de visu avec Michael Masi, le directeur de course de la FIA, dès ce soir ?

« Je n’ai pas encore décidé, mais pour l’instant je suis impatient de rentrer chez moi. Sommes-nous sur la même longueur d’onde ? Je ne pense pas. Je suis probablement sur une autre page du livre ou j’ai clairement sauté quelques pages. »

Mercedes aurait aussi pu prévenir, par radio, Lewis Hamilton de l’infraction qu’il était en train de commettre.

« J’ai bien communiqué et à notre connaissance, c’était OK. Ce n’est pas différent au Brésil. Vous roulez jusqu’au bout de la voie des stands et vous faites votre départ. En fait, c’est probablement plus sûr là où j’étais, comparé au Brésil, parce qu’il y avait beaucoup plus d’espace sur la gauche... une décision intéressante. »

Et pourquoi donc a-t-il été le seul à vouloir s’élancer de cet emplacement bizarre, sur la piste, pour un essai de départ une demi-heure avant la course ?

« En général, si vous regardez probablement toutes les courses que j’ai faites cette année, au moins, je fais cet essai de départ toujours un peu après [plus bas dans la ligne des stands]. Je n’ai jamais, jamais eu de problème, je l’ai fait pendant des années. Ici, je n’ai jamais fait ça avant, je dirais, mais ça dit qu’il faut être sur la droite après les feux, ça ne dit pas jusqu’où, et si souvent... Je n’aime pas être sur de la gomme, c’est là que tout le monde a fait tous ses départs, donc ce n’est pas représentatif de ce que c’est sur la grille, donc j’essaie d’aller sur la surface qui n’a pas de gomme. »

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