Hamilton est autant surpris que ravi de finir 2e en Australie

3e au départ, 2e à la fin du premier tour et 2e à l’arrivée : Lewis Hamilton a obtenu son premier podium de l’année à Melbourne.

Le septuple champion du monde s’attendait-il à vivre un Grand Prix aussi chaotique ? Qui plus est, à le finir à la deuxième place ? Apparemment pas !

« C’était vraiment inattendu. Évidemment, inattendu avant le début du week-end, mais aussi s’agissant des qualifications, avec une deuxième et une troisième places... nous avons tous été époustouflés et cela a donné un énorme regain d’énergie à toute l’équipe. »

Lewis Hamilton a soulevé de l’enthousiasme parmi les fans de Mercedes, en dépassant Max Verstappen dans le premier tour...

« Nous avions une chance, vous savez, d’essayer au moins de dépasser Max pour une seconde. Et donc, nous avons tous les deux [avec George] dépassé Max, ce qui était incroyable. Avoir un doublé Mercedes, pour un moment... »

« Et évidemment, Max m’a dépassé ensuite, mais c’était une course très divertissante et j’ai eu une très bonne bataille avec Fernando, ce qui était génial. »

Peut-il raconter le dépassement autoritaire sur Max Verstappen au virage 3 ?

« J’ai pensé que c’était assez décent. Je veux dire, il a freiné tôt et j’ai freiné tard et j’étais complètement à l’intérieur - et je pense que nous avons tous les deux laissé de l’espace l’un pour l’autre. Je ne l’ai pas poussé hors-piste, et il n’a pas tourné sur moi. Nous ne nous sommes pas touchés et c’est ça la course. »

Lewis Hamilton n’a-t-il tout de même pas craint de tout perdre aux premiers virages ? Dans le premier comme dans le deuxième départ ?

« J’ai toujours essayé d’atteindre la première place, même quand j’étais troisième. »

« C’est donc très, très serré et tout se joue à un mètre ou presque quand on arrive à Virage 1. Au début, j’essayais de dépasser Max, puis à la fin, j’essayais de ne pas perdre de place par rapport à l’Aston. »

Une belle bataille avec Fernando Alonso

Le pilote Mercedes a donc ensuite dû tenir à distance l’Aston Martin F1 de Fernando Alonso tout au long de l’épreuve : les deux pilotes se sont longtemps tenus en deux secondes d’écart !

« Fernando était un peu plus rapide. Je veux dire qu’il était dans mon aspiration, donc nous étions probablement un peu plus rapides en lignes droites et il était plus rapide dans tous les virages. Nous avons donc encore des performances à trouver. »

« Ce n’était vraiment pas facile de le tenir à distance et de les maintenir hors de la zone DRS. Mais c’était vraiment très intéressant de voir où nous étions, où nous avions des lacunes et où nous étions bons. Il y a donc beaucoup de points positifs à retenir d’aujourd’hui, mais nous devons naturellement améliorer nos performances. Je veux dire qu’ils ont été devant [Aston Martin F1] lors des deux dernières courses, mais que nous ayons réussi à terminer devant eux en Australie, c’est assez impressionnant. C’est donc une bonne chose. »

Lewis Hamilton pensait que Fernando Alonso utilisait davantage ses pneus que lui. Finalement, les deux pilotes sont allés presque au bout du Grand Prix sur le même train de durs. Le Britannique peut-il raconter de l’intérieur la gestion stratégique des Pirelli ?

« J’avais beaucoup plus de pneus que je ne le pensais à la fin. Il y a eu un moment où j’ai pensé que le pneu perdait en performance, et Fernando mettait de la pression, puis il reculait et j’avais un rythme décent, puis je réduisais l’écart à nouveau. Il a mené deux ou trois charges et j’ai dû alors vraiment monter en régime et essayer d’égaler ses temps, ce qui a été difficile. J’ai pu rester à environ un dixième de lui, ou parfois devant. Mais à 18 tours de la fin, je me disais que je ne savais pas si ces pneus allaient tenir jusqu’au bout. »

« Et oui, il a été très, très constant dans ses performances, d’après ce que j’ai pu voir, il n’a pas fait d’erreurs. Fernando ne fait pas beaucoup d’erreurs. Il fallait donc qu’il fasse du bon travail. »