Hamilton : Des négociations de contrat comparables à ’une montagne russe’
Toto Wolff est aussi "un homme d’affaires"
Lewis Hamilton continue d’insister sur le fait que son plan est d’être toujours pilote Mercedes F1 en 2023.
Alors que la F1 entre dans sa pause estivale, avec des usines qui fermeront pour 15 jours à la fin de cette semaine, il n’y a toujours pas eu d’annonce de prolongation du septuple champion du monde avec son équipe.
Cependant, bien que le patron de l’équipe, Toto Wolff, affirme que le duo a "émotionnellement" accepté un nouvel accord, la signature n’est pas encore sur le papier. Hamilton est-il d’accord avec ce qualificatif ?
"Je pense que c’est certainement une montagne russe émotionnelle des deux côtés, parce qu’il s’agit d’un homme d’affaires, mais il a aussi son côté personnel. C’est un processus en cours et personne ne peut comprendre toute la complexité de la situation. Je vais en profondeur avec mes contrats. Mais je prévois d’être ici. J’ai beaucoup de travail à faire avec cette équipe," confie-t-il à la RTBF.
D’un point de vue personnel, Hamilton insiste sur le fait qu’il a encore ce qu’il faut pour rester en Formule 1 avec une pleine motivation.
"J’ai toujours très faim !"
"Je ne sais pas si c’est une malédiction, que je sois si compétitif dans tout ce que je fais, ou une bénédiction. L’autre jour, j’en ai parlé avec mon père et on s’est dit que c’était fou parce que quand j’ai commencé à courir à la maison, le sentiment de perdre ou de rater était exactement le même qu’aujourd’hui. Il le ressent."
"Je le sens, mais je pense que c’est ce qui nous a permis d’être là où nous sommes et de réaliser ce que nous avons fait. Mais je suis aussi très reconnaissant d’avoir encore cette passion et cet amour pour ce que je fais, après toutes ces années, seize ans dans ce sport, et c’est pour cela que je suis encore là."
Verstappen a admis ce week-end que, bien que sa domination actuelle puisse être ennuyeuse, il apprécie personnellement de gagner des courses avec une grande marge.
Hamilton a eu une longue période de domination similaire, mais il insiste sur le fait que "tout n’est pas nécessairement plus facile" quand les rivaux sont si loin derrière.
"C’est un endroit où l’on se sent seul. Dans notre sport, nous constatons qu’il y a toujours un écart. Ce n’est pas souvent qu’il y a un écart. Max Verstappen fait un travail exceptionnel. Je me souviens que lorsque j’étais à cette place, bien sûr, c’est excitant de gagner des courses, mais finalement, vous voulez avoir plus de concurrence parce que cela donne parfois une impression de vide lorsque vous êtes vraiment loin devant, ce qui est toujours l’objectif."
"Lorsque vous avez eu des courses où vous êtes revenu d’un peu plus loin, ou lorsque vous vous battez pour conserver la première ou la deuxième place, c’est pour cela que nous vivons. Je dirais que j’apprécie beaucoup plus la course aujourd’hui qu’à l’époque, parce que je cours au sein d’un peloton. Mais bien sûr, l’objectif est d’arriver là où il est. Je pense que pour notre sport, l’objectif est que tout le monde soit plus proche."
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