Hamilton a ’coûté de l’argent’ au film sur la F1 mais l’a ’aidé’
Bruckheimer explique l’apport du septuple champion du monde
Jerry Bruckheimer, le producteur du futur film ’F1’, a tenu une conférence de presse avec Greg Maffei, l’actuel PDG de la Formule 1 qui quittera son poste en fin d’année. Il a donné des informations sur le développement du film avec Brad Pitt et Damson Idris.
Celui qui a travaillé il y a longtemps sur Jours de Tonnerre, le film sur la NASCAR avec Tom Cruise, est maintenant producteur de ’F1’, et il a loué le rôle de Lewis Hamilton, conseiller de l’équipe du film, pour apporter du réalisme au film, grâce à son expérience de la Formule 1.
"Lewis Hamilton a vu une partie du film et nous a donné une critique de la façon dont les pilotes font différentes choses" a expliqué Bruckheimer, avant d’expliquer les conseils donnés par Hamilton.
"Le niveau de précision qu’il nous a donné, comme à Silverstone dans le virage 3, vous êtes en deuxième vitesse, et il pouvait entendre avec son oreille que Brad Pitt était en troisième vitesse. C’est donc ce genre de choses qu’il apporte au film."
"Et il a dit que quand il termine une course, en particulier à Singapour, où il fait très chaud, il peut à peine sortir de la voiture, ils perdent 5 kilos. Et ce n’est pas seulement lui, c’est chacun d’entre eux. Ils sont complètement épuisés et nous allons montrer ce qu’il faut pour être un pilote de F1."
Le célèbre producteur salue les commentaires de Hamilton, même s’il a provoqué des dépenses supplémentaires inattendues : "Tout ce qu’il a apporté à ce film, je ne peux même pas exprimer nos remerciements à lui et à tous les gens de la F1 qui ont rendu tout cela possible."
"Mais pour l’authenticité qu’il apporte, nous ne pouvons tout simplement pas imaginer ce qui se passe dans ce que fait un pilote et ce que le sport apporte au public. Parfois, nous n’aimons pas entendre ce qu’il dit, parce que ça nous coûte plus d’argent de réparer les choses, mais nous sommes tous impliqués, nous voulons que ce soit génial et il nous aide."
Red Bull a craint le rôle des "méchants"
Le fait que Mercedes et Hamilton soient partenaires du film a eu un effet inquiétant sur le reste des équipes, et notamment Red Bull : "Ce qui est intéressant, c’est que depuis que nous nous sommes associés à Mercedes, les autres équipes ont dit ’attendez une seconde, ce film va être sur Mercedes et nous allons avoir l’air mauvais’."
"Red Bull a dit ’nous allons être les méchants’. Il nous a fallu trois ans pour les convaincre qu’ils n’allaient pas être les méchants et nous sommes finalement parvenus à un stade où toutes les équipes s’appuient vraiment sur nous pour nous aider."
Interrogé sur la simplicité du titre, que l’on imagine être un accord commercial avec la Formule 1 puisque le logo apparaîtra sur l’affiche, Bruckheimer assure que c’est pour faire écho à d’autres monuments du cinéma sur le sport auto : "Parce que les plus grands films de course étaient Le Mans et Grand Prix, et maintenant il y aura F1."
Bruckheimer et Maffei ne se sont pas mis d’accord sur la manière dont sera célébrée la sortie, mais le producteur a quelques idées : "Je pense que nous allons le montrer aux pilotes et aux équipes de F1 à Monaco, puis nous aurons des avant-premières à New York, à Londres et dans un certain nombre d’autres villes."
"Brad s’est vraiment investi dans ce film. Il n’aime pas faire la presse, mais je pense que nous l’emmènerons dans une tournée mondiale où il sera heureux de montrer ses efforts en tant que pilote et acteur dans ce film."
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