Haas F1 : Un package spécial pour Monaco pour la première fois
Komatsu fait changer les choses dans l’équipe
Haas F1 est mieux préparée que jamais pour le Grand Prix de Monaco, épreuve prestigieuse du calendrier qui aura lieu ce week-end. Ayao Komatsu, le nouveau directeur, explique à demi-mot que c’est la première fois que le team américain travaille sur un package spécifique pour le circuit le plus lent et le plus sinueux de la saison.
"J’ai hâte d’être à Monaco parce que cette année, l’équipe a bien travaillé en soufflerie pour obtenir le niveau d’appui nécessaire à Monaco, ce qui est différent des années précédentes" se félicite Komatsu.
"En termes de constance avec la voiture, nous semblons avoir une meilleure constance, et évidemment, à Monaco, les pilotes ont besoin de beaucoup de confiance, ils ont besoin de faire confiance à la voiture. Une chose qui reste à voir est l’équilibre de la voiture."
"A Monaco, vous pouvez avoir trop de sous-virage et alors vous n’irez pas vite, donc c’est l’un des problèmes avec la voiture de cette année, je pense. Nous en sommes conscients et nous allons essayer de trouver le bon équilibre, et si nous y parvenons, le week-end pourrait être très intéressant."
"Faire autant de tours que possible"
Le Japonais veut que son équipe optimise au maximum les essais, car le temps de roulage est crucial : "Les qualifications de Monaco sont primordiales, la confiance du pilote est primordiale, le temps de piste est primordial - vous ne pouvez donc pas trop jouer avec les réglages de la voiture."
"Cela signifie que la voiture avec laquelle vous partez le vendredi matin doit être bonne, puis vous devez simplement laisser le pilote faire autant de tours que possible, il y a plus de temps à gagner dans ces tours que dans les réglages de la voiture."
"Le défi, c’est qu’il faut que la voiture soit bien réglée avant de courir, si l’on peut dire. Si vous envoyez la voiture et que les réglages ne sont pas bons, vous ne pouvez pas passer 15 minutes dans le garage pour changer la voiture, car ces 15 minutes sont du temps de piste perdu. Entre les runs, il faut vraiment amener le pilote à regarder les données, à voir où il doit s’améliorer et à sortir dès que possible."
"Le défi des ingénieurs consiste davantage à mettre au point les réglages de départ, puis, une fois en piste, à se concentrer sur la mise en confiance des pilotes. C’est agréable parce que c’est un défi totalement différent de n’importe quel autre circuit, c’est unique. C’est ce qui rend Monaco unique et nous sommes tous impatients d’y être."
Hülkenberg se prépare à être "sur le fil du rasoir"
Nico Hülkenberg espère briller pour ce qui est sa course à domicile de la saison. Il révèle à quel point la Principauté est un microcosme, et à quel point cela influe sur la manière dont le Grand Prix est une course à part. Côté piste, il voudra réussir au mieux ses qualifications.
"Je vis à Monaco depuis 2015, ce sera mon 11e Grand Prix de Monaco, et j’ai regardé la course de nombreuses fois en grandissant. Monaco est une icône, c’est une question de tradition ; le palais, les hôtels, et beaucoup d’endroits qui ont encore un code vestimentaire pour pouvoir entrer" note l’Allemand.
"L’histoire et l’héritage de Monaco sont respectés par tout le monde, ce que j’apprécie. Il y a toujours un peu plus d’attention portée aux qualifications ici à Monaco. Mais c’est la même chose tous les week-ends, il faut partir de zéro pour essayer d’avoir un bon feeling avec la voiture."
"Et la difficulté des qualifications à Monaco est qu’il faut vraiment maîtriser le tour et combiner les trois secteurs. C’est une course sur le fil du rasoir, un défi chaque année et l’un de mes circuits préférés à piloter."
Une course "spéciale" pour Magnussen
Kevin Magnussen est heureux de revenir sur ce circuit, qu’il considère comme étant la plus belle expérience pour un pilote de Formule 1. En revanche, il est étonné du peu d’importance de la course, ce qui peut sembler paradoxal, tant la hiérarchie ne change pas le dimanche.
"C’est le meilleur circuit du calendrier sur lequel piloter, c’est tout simplement phénoménal dans ces petites rues étroites avec des murs partout. La sensation de conduire une Formule 1 à Monaco est, pour moi, la meilleure de l’année" explique Magnussen.
"Nous savons qu’il n’y a pas de dépassement dans la course, alors on a l’impression, avec toutes les autres courses où les dépassements sont assez bons et où la course est assez bonne, que c’est un peu bizarre qu’il y ait si peu de choses. Peut-être qu’il pourrait y avoir plus de séances de qualification ou un Sprint pour changer les choses."
Magnussen espère que les menaces qui pèsent sur Monaco ne seront pas réalité : "Le Grand Prix de Monaco fait partie de la Triple Couronne, c’est l’une de ces courses où si vous la gagnez, c’est encore plus spécial, et pour y avoir roulé, c’est vraiment spécial, alors j’espère qu’il restera au calendrier."
"Dans d’autres courses, vous faites des tours pour explorer différentes techniques, vous trouvez rapidement la limite. À Monaco, on se rapproche de plus en plus de la limite, et comme c’est un circuit qui est vraiment utilisé, il y a beaucoup d’évolution."
"Monaco est un circuit où toutes les fêtes qui s’y déroulent sont assez visibles. Lors d’autres courses, les fêtes se déroulent dans les clubs de la ville, alors qu’à Monaco, elles se déroulent sur la piste de Rascasse, et les gens renversent des boissons sur la piste ! J’adore Monaco, c’est ma course préférée."
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