Haas F1 travaille ’à fond’ pour comprendre ses problèmes sur les longs relais

Kevin Magnussen dit que Haas F1 travaille "à fond" pour comprendre ses problèmes de performances en course avec sa VF-23.

Haas F1 arrive parfois à - très - bien se qualifier, comme elle l’a montré à plusieurs reprises cette année. Il y a eu notamment une quatrième place pour Magnussen à Miami sur le sec et une deuxième place avant sa pénalité pour Nico Hulkenberg au Canada.

Mais, à chaque fois, la VF-23 mange ses pneus en course. Et Haas n’a marqué des points qu’à trois reprises cette année et a atteint le top 10 pour la dernière fois lors de la course de Miami.

"C’est ce sur quoi nous enquêtons, à fond, en ce moment : où est le problème ? Nous comprenons la conséquence de nos problèmes mais trouver la cause profonde est évidemment la partie la plus délicate, n’est-ce pas ?" déclare Magnussen en Autriche.

"Généralement tout au long des week-ends, une séance vous êtes 8e, une autre 18e et parfois de retour à la 10e place avec notre F1. La fenêtre où elle fonctionne bien est très étroite. Quand ça marche bien, c’est très bien, nous pouvons nous qualifier 5e et quand ce n’est pas le cas, nous sortons dès la Q1, donc c’est beaucoup de hauts et de bas."

On pourrait établir un parallèle avec les difficultés de Haas au cours de la saison 2019, mais Magnussen affirme que la cause n’est pas la même.

"On dirait que c’est un problème plus fondamental que les simples réglages, et par rapport à 2019, c’est un ensemble de réglementations très différent, les F1 sont très différentes cette fois, donc nous ne pouvons pas pointer vers le même endroit sur la voiture et dire ’c’est encore cette partie’."

"Quand on est seul, dans l’air libre, on est plus ou moins là où on s’attend à être, c’est quand on tombe dans le trafic ou quand c’est dur pour les pneus que l’inconstance devient énorme et que les gommes fondent."